Le tribunal de Strasbourg a validé vendredi la reprise de l'usine Ascometal de Fos-sur-Mer par le groupe italien Marcegaglia, spécialisé dans le développement de solutions technologiques pour l'acier, qui prévoit le maintien des 330 emplois du site.
La fin de 18 mois d'attente. Et le soulagement pour les 330 employés du site du métallurgiste Ascometal, à Fos-du-Mer (Bouches-du-Rhône). La chambre commerciale du tribunal de Strasbourg a validé vendredi 31 mai l'offre de reprise de l'Italien Marcegaglia pour le site provençal de production du groupe sidérurgique de 1200 salariés, en redressement judiciaire depuis la fin du mois de mars. L'avenir des autres sites, mis en vente par Swiss Steel, sera étudié par la juridiction fin juin.
Marcegaglia, groupe industriel italien spécialisé dans le développement de solutions technologiques pour l'acier, a été créé en 1959 et emploie 7500 salariés dans le monde. "Le plan de cession a été arrêté au profit de l'offre présentée par Marcegaglia", a indiqué à l'AFP le greffe de la chambre commerciale.
Un investissement de 800 000 millions
"Une excellente nouvelle", a réagi le ministre délégué chargé de l'Industrie, Roland Lescure sur X (anciennement Twitter), qui salue l'investissement de 800 millions d'euros pas le groupe italien.
C’est une excellente nouvelle pour les salariés du site de #Ascométal à Fos, et cela grâce à une forte mobilisation des services de l’État ! Je salue un investissement exceptionnel de 800 millions d’euros de Marcegaglia.
— Roland Lescure (@RolandLescure) May 31, 2024
Nous continuons le travail pour les autres sites.
Le site des Bouches-du-Rhône est l'un des principaux sites de production d'Ascometal. Fin mars, Ascometal France avait annoncé avoir été placé en redressement judiciaire, après l'échec de son projet de vente de trois de ses sites de production et de son centre de recherche au groupe italien Venete. Il avait déjà été placé en redressement judiciaire il y a sept ans. "Même site, même contexte, mêmes entreprises", avait commenté Julien Muscinesi, dirigeant de M-industries, porte-parole d'une quarantaine de PME qui fournissent Ascometal en ferraille. Le 18 avril dernier, les fournisseurs avaient bloqué l'usine de Fos, très inquiets de l'avenir de la filière.