Le maire de la Ciotat a de nouveau été la cible de personnes malveillantes. Des coups de feu ont été tirés sur la porte de la mairie, la nuit dernière. Ils font suite à d'autres impacts de balles, reçu à leur domicile, par le maire et sa femme récemment. La justice prend ces menaces au sérieux.
Des coups de feu ont été tirés vers la porte de la mairie de la Ciotat la nuit dernière. Il s'agirait du même groupe déjà auteur de menaces de mort à l'encontre du maire et de son épouse.
En fin de journée ce lundi, le maire Patrick Boré a tenu une conférence de presse en mairie, où il a déclaré :
"Moi, Patrick Boré, Maire de la Ciotat, accompagné des membres de la majorité municipale et du Député, Bernard Deflesselles, j'en appelle aujourd'hui au ministre de l’Intérieur et aux plus hautes autorités de l'Etat".
Deux hommes équipés de casque intégral, s'étaient introduit au domicile du maire, il y a quelques jours, pendant que celui-ci animait le dernier conseil municipal de l'année. Ils avaient alors menacé son épouse de la tuer ainsi que son mari.
Dans un communiqué paru dans le journal municipal, le maire Patrick Boré écrivait :
J’ignore évidemment ce à quoi ils font allusion mais le mépris que je porte à leur comportement est à la mesure de leur lâcheté"."Après avoir pénétré dans notre jardin, ils lui ont promis de nous tuer, elle et moi, si au 31 décembre, je ne prenais pas les décisions nécessaires pour cesser, ont-ils dit, « de leur enlever le pain de la bouche ».
Il y a une semaine, c'est un adjoint au maire qui avait été la cible des malfrats. Des impacts de balles avaient été retrouvés sur sa voiture et les volets de sa maison.
La justice prend très au sérieux ces menaces envers le premier magistrat de la ville et ses proches, et a diligenté une enquête.
Mais le maire de la Ciotat réclame à présent des résultats. Dans sa conférence de presse, il dit ainsi :
"Jusqu'à quand l'Etat de droit va-t-il tolérer ces actes de terrorisme intérieur avant que ne se dressent, demain à la Ciotat, comme c’est déjà le cas dans d'autres villes de notre pays en ce moment même, une dangereuse ''justice populaire'' et toutes ses dérives potentielles ?"
Notre reportage, le 22 décembre dernier, sur les premières menaces.