La pandémie de Covid-19 se prolonge et les liaisons aériennes tournent au ralenti. Les halls d'aéroports sont vides. Les boutiques fermées, les salariés sont en chômage partiel, des centaines d'emplois indirects sont menacés.
Un parking d'aéroport vide et fermé.
Une aérogare fermée où des milliers de passagers transitaient par jour.
A présent les rideaux des magasins sont tirés et les rayons sont vides.
Depuis la fin du confinement la reprise d'activité de l'aéroport est timide.
En six mois, la fréquentation a baissé de 70% par rapport à la même période en 2019.
"ça change de d'habitude, les minutes et les secondes sont longues, c'est triste", confie Axelle vendeuse dans un commerce alimentaire.
Pour les agences de location de voitures c'est du jamais vu. Des dizaines de voitures sont immobilisées.
Tous les évènements sportifs ou culturels régionaux ont été annulés les uns après les autres.
Maxime Regard est directeur d'une société basée à Marignane.
Il nettoye et désinfecte les véhicules.
Ce chef d'entreprise a dû s'adapter suite à la baisse brutale d'activité.
"On a recours au chômage partiel pour éviter les licenciements. On a réduit les effectifs, le mois d'août n'a pas été mauvais grâce aux vacanciers. Depuis septembre on a une grosse baisse d'activité", constate cet entrepreneur.
En moyenne, seuls une trentaine de vols quotidiens sont assurés au départ de Marseille-Provence aéroport. Les destinations sont majoritairement hexagonales.