A l'appel national des syndicats enseignants et des organisations lycéennes, les professeurs des collèges et des lycées sont en grève ce jeudi. A Marseille, un rassemblement est prévu à 14H00 devant l'inspection d'académie d'où partira un cortège en direction du Mucem.
Les cours seront perturbés ce jeudi dans les collèges et les lycées publics, les syndicats enseignants et les organisations lycéennes (UNL, FIDL, CGT Éduc’action, SNES, FSU, Sud Éducation, SNCL, FAEN, CGT AGRI, SIES) appellent les professeurs du second degré à cesser le travail. Plusieurs rassemblements sont prévus dans la région, notamment à Gap ce matin à 10H30.
A Marseille, un rassemblement est prévu à 14H00 devant l'inspection d'académie. Un cortège partira ensuite en direction du boulevard des dames, puis le Vieux Port avant de se terminer devant le Mucem.
Le mouvement de grève de ce jeudi est de trois natures.
Le pouvoir d'achat
Le niveau des salaires des enseignants dans le second degré est bas, plus bas que dans la plupart des pays d'Europe.explique Laurent Tramoni, secrétaire académique du syndicat SNES.On est mal payé, conséquence, on n'arrive pas à recruter des profs, les salaires sont trop bas par rapport au niveau d'étude
Plus d'enseignants à l'école, moins de professeurs au collège
Selon les syndicats, la réforme des écoles primaires qui a permis le dédoublement des classes, c'est "déshabiller Paul pour habiller Jacques".affirme le syndicaliste.Dans les écoles, il n'y a pas eu de création de postes, c'est un redéploiement des effectifs. A la rentrée prochaine, il y aura 2.500 élèves de plus dans l'académie, il faudrait 191 nouveaux postes et ils en ont prévu que 39
Les réformes Parcoursup, lycées et baccalauréat
Le système d'enseignement et les inscriptions post-bac étaient loin d'être parfait reconnaissent les syndicats enseignants, mais selon eux, les réformes du ministre de l'Education Nationale ne vont faire qu'accroître les inégalités. Inégalité entre les élèves et inégalité entre les lycées.indique Laurent Tramoni.La réforme sur les filières professionnelles dans les établissements oblige les élèves à anticiper des choix professionnels dès la seconde, sans pouvoir changer d'avis par la suite. C'est beaucoup trop tôt