Alerte à la bombe dans des agences bancaires ciblées de Marseille : des appels malveillants, l'auteur recherché

Des agences bancaires au sud de Marseille ont été ciblées par des alerte à la bombe, suite à des appels malveillants mercredi 5 et jeudi 6 juin, . Après vérification, aucun danger repéré. L'auteur des faits risque, lui, trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.

Depuis deux jours, plusieurs agences du Crédit Lyonnais situées dans les quartiers sud de Marseille sont la cible de fausses alertes à la bombe, selon les informations de La Provence, confirmées par l'une des banque à France 3 Provence-Alpes. 

Ce mercredi 5 juin 2024, dans l'après-midi, une agence bancaire reçoit un appel suspect. À l'autre bout du fil, un homme. Il affirme avoir déposé une bombe sur le toit d'une agence de la banque LCL-Crédit Lyonnais, située dans le 8e arrondissement de Marseille. Un équipage de la Bac est directement envoyé. Les trois employés présents ont été évacués et un périmètre de sécurité a été établi. La toiture est entièrement vérifiée à l'aide d'un drone. Ne voyant aucun explosif, l'alerte à la bombe est finalement levée.

Une nouvelle alerte à la bombe le lendemain

Ce même mercredi, une autre agence bancaire du LCL, cette fois-ci à la Pointe-Rouge dans le 8e arrondissement, reçoit ce même appel, nous explique-t-on.

Un homme appelle en numéro masqué et indique qu'une bombe a été déposée, encore une fois, sur le toit et qu'elle est susceptible d'exploser dans les heures à venir. La Bac est de nouveau dépêchée, les lieux sont encore évacués et la toiture minutieusement inspectée. Comme la veille, aucune bombe n'a été trouvée.

Deux heures plus tard, à Belsunce, dans le 1er arrondissement, à proximité du Centre Bourse, un colis suspect est repéré. Cette fois, pas d'appel, seulement une valise abandonnée qui a nécessité toutefois le bouclage du quartier par la police et les marins-pompiers. Après vérification, aucun danger n'a été repéré.

Une enquête a été ouverte pour identifier l’auteur de ces appels malveillants. Il encourt une peine de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende, hors dommages et intérêts.

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