Trois établissements de Marseille ont reçu des alertes à la bombe par des mails adressés aux chefs d'établissement ce vendredi 19 janvier et ont été évacués.
Certains des établissements visés sont privés, comme le groupe scolaire Sainte-Trinité dans le 9ᵉ arrondissement de Marseille, d'autres publics comme le collège Antonin Artaud dans le 13ᵉ et le lycée professionnel La Floride dans le 14ᵉ. Des alertes à la bombe ont été déclenchées ce vendredi 19 janvier vers 8 h 30 dans plusieurs quartiers de la ville, indique la police nationale. Les forces de l'ordre se sont rendues sur place et les élèves ont été évacués le temps de procéder à "la levée de doute" en inspectant les locaux, précise la préfecture de police.
Fausses alertes à la bombe sur des lycées #Marseille
— Police nationale 13 (@PoliceNat13) January 19, 2024
Une fausse alerte :
➡️Intervention @PoliceNationale
➡️Evacuation / levée de doute
➡️Mobilisation enquêteurs
➡️identification, interpellation
➡️condamnation #Justice
"On retrouve tout le monde" (M.I. @Interieur_Gouv 10/2023) pic.twitter.com/ezFhHkB5Vx
L'alerte a été déclenchée suite à des mails jugés inquiétants envoyés aux chefs de ces établissements, ajoute la préfecture de police. Plusieurs alertes de ce type ont eu lieu ces derniers mois dans des écoles, collèges et lycées.
Les fausses alertes se multiplient
Le phénomène est notable depuis la rentrée, avec un pic enregistré après les vacances de la Toussaint selon les autorités. En décembre, les 1800 élèves de la cité scolaire Mistral d'Avignon ont été évacués le matin et les cours ont repris en début d'après-midi. Près d'une dizaine d'établissements des Alpes-de-Haute-Provence ont, eux aussi, fait l'objet de menaces depuis la rentrée. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes.
En France, depuis le 4 septembre 2023, plus de 300 fausses alertes ont été recensées.
🔴 Soupçonné de plusieurs centaines de fausses alertes à la bombe, un adolescent mis en examen en Mayenne #Soutien #ACTU #Police #Gendarmerie #Justice #ACTUFDO #SoutienFDOhttps://t.co/2kkCIPziw3
— ACTU Forces De l´Ordre (@ActuFDO) January 19, 2024
D'après le code pénal, les auteurs sont passibles d'une peine pouvant aller jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.