Le préfet des Bouches-du-Rhône a demandé l'expulsion de l’imam algérien de la mosquée salafiste de Marseille, El Hadi Doudi. La commission départementale d’expulsion des étrangers, composée de trois juges, a renvoyé l’audience au 7 mars.
Le préfet des Bouches du Rhône a demandé son expulsion, la commission départementale d’expulsion des étrangers composée de trois juges, dont un conseiller du tribunal administratif de Marseille, a renvoyé l’audience au 7 mars. El Hadi Doudi, l’imam algérien de la mosquée As Sounna, installée dans le centre-ville de Marseille, a obtenu le renvoi, à la demande de son avocat.
Le défenseur a indiqué avoir reçu le dossier trois jours avant la date de l’audience prévu ce jeudi 8 février au matin. Maître Nabil Boudi, a souhaité ce délai supplémentaire pour prendre connaissance de l’ensemble des pièces du dossier.
Fermeture de la mosquée
Le 11 décembre 2017, le ministre de l’intérieur, par l’intermédiaire du préfet de police des bouches du Rhône a ordonné la fermeture, pour une durée de six mois, de la mosquée, salafiste, As Sounna, installée dans le centre-ville de Marseille en raison de prêches radicaux tenus par El Hadi Doudi.
Le préfet reproche à l’imam d’être une référence du salafisme et d’avoir tenu, notamment, lors de prêches, des propos incitant à la haine, la violence ou d’apologie d’actes de terrorisme, ainsi que sur son site internet. Et de diffuser auprès des habitants du quartier, une idéologie contraire aux principes républicains et véhicule des messages appelant à la discrimination. La commission départementale d’expulsion des étrangers rendra, le 7 mars, un simple avis. La décision d’éloignement, sera prise par le ministre de l’intérieur.