Le conducteur fou qui a tué une femme à un abribus à Marseille est maintenu en détention

L'homme qui a tué une femme de 42 ans en fonçant sur un abribus à Marseille et blessé une autre le 21 août dernier est maintenu en détention.

Société
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La cour d'appel d'Aix-en-Provence a confirmé jeudi la détention provisoire de l'homme qui a tué une femme et en a blessé une autre, le 21 août, en fonçant sur des abribus à Marseille. L'homme avait fait valoir des troubles psychiatriques.

Je ne me sens pas bien, je ne supporterais pas la prison. J'entends des voix, de la musique dans ma tête,

a déclaré Idriss Hamadène, 34 ans, habillé d'un polo gris, devant la chambre de l'instruction.

Ses avocats, Mathilde Dumoulin et Sofien Dridi, faisaient appel du mandat de dépôt prononcé contre leur client, mis en examen notamment pour assassinat, arguant qu'il faut lui "trouver une place adaptée (à ses troubles psychiatriques) et qui n'est pas le milieu carcéral". 

"Prenons notre temps pour éviter toute incompréhension de la part de l'opinion publique", a argumenté l'avocat général Jean-François Varaldi, s'opposant à ce recours. Un psychiatre et un psychologue ont été désignés par la juge d'instruction pour examiner M. Hamadène, qui a alterné de nombreux séjours en hôpital et périodes
de détention.

C'était pour percuter ma mère


Le 21 août, l'homme avait été arrêté sur le Vieux-Port, après avoir foncé sur deux abribus au volant d'un utilitaire volé deux jours plus tôt. Une mère de famille de 42 ans avait été tuée, une autre blessée. Durant sa garde à vue, il avait reconnu les faits en expliquant qu'il s'était disputé la veille au téléphone avec sa mère qui lui avait raccroché au nez. "Quand j'ai mis un coup de volant, c'était pour percuter ma mère, j'ai vu son image", avait-il expliqué, expliquant qu'il "y avait un lien" avec le fait que les deux victimes étaient noires.

Devant le juge d'instruction, Idriss Hamadène était revenu sur ses aveux. La veille des faits, M. Hamadène n'avait pas pris son traitement du soir, et était sorti sans autorisation, selon la directrice de la clinique où il était hospitalisé
depuis le mois de mai.
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