C'est le rendez-vous musical annuel attendu par la jeunesse marseillaise et de France, le Delta Festival avec sa vaste programmation. Trois jours de fête sur les plages de la ville dans une ambiance californienne avec cette année, le pass sanitaire et le masque pour y assister.
Le Delta Festival était très attendu cette année sur les plages du Prado à Marseille, pour son retour après une absence l'an dernier pour cause de pandémie. Il a débuté ce vendredi 27 août et s'achève ce dimanche.
"Il fallait que la jeunesse puisse se retrouver après deux ans enfermée pour protéger une autre partie de la population, c'est très symbolique", indiquent les organisateurs du festival.
Et la programmation est digne des plus grands festivals de France pour cet événement unique créé par et pour les jeunes.
L'évènement affiche quasi complet sur chacun des trois soirs.
25 000 personnes
Ce vendredi, c'était la première soirée, et le public a répondu présent avec près de 25 000 festivaliers.
Ambiance "Coachella", fête sur la plage en maillot de bain, coucher de soleil sur l'eau avec en fond la musique et une programmation de haut niveau.
... et la fameuse pyraminde digne des Daft Punk :
La moyenne d'âge avoisine la vingtaine. Ils démabulent entre le bord de mer et les quatres scènes installées pour l'occasion.
Des images qui rappellent le temps d'avant la pandémie.
Pass sanitaire et masques
Pour assister à ce festival, il faut montrer patte blanche. En plus des places, le pass sanitaire est obligatoire tout comme le masque. Mais force est de constater que très peu de festivaliers le portaient ce vendredi soir. Un vent de liberté soufflait pour les jeunes avant de reprendre le chemin des cours.
" On est là pour faire la fête, on vient de Lyon et ça fait du bien", indique un groupe de jeunes.
Pour d'autres jeunes femmes un peu plus loin, "on vient tous les ans, et c'est vraiment incroyable, le son, l'ambiance, la plage, le beau temps... on célèbre la fin du Covid".
Sur les trois jours de festival, près de 90 000 personnes sont attendues.
