La piste de la malveillance a été écartée. La SNCF recherche les causes de l'incident pour éviter que cela se reproduise. Les conclusions finales seront livrées en novembre.
Défaut/fissure/rupture... voilà ce que répétait Olivier Bancel, directeur général opération et production SNCF, lors de la conférence de presse.
Le 24 août 2018, un train en provenance de Paris déraille en gare de Marseille.
Ce mardi 4 septembre, la SNCF donnait les résultats du commencement de l'enquête, annonçant une mise en place d'une surveillance renforcée et une vérification approfondie sur les 33 trains qui circulent le plus.
La piste d'un rail défaillant était jusque là privilégiée.
Mais le directeur général opération précise qu'il n y a pas de mise en défaut de la maintenance. La cause première reste inconnue.
"Un petit défaut sous le rail a entraîné une fissure qui a dégénéré en rupture mais le train roulant à faible vitesse, cette rupture n' a pas pu entraîner à elle seule le déraillement"
D'où vient le problème alors ? C 'est ce que une simulation faite en novembre pourra peut être déterminer. Selon les experts, la question est maintenant de savoir pourquoi y a t il eu rupture à cet endroit. Selon eux, la vétusté n'est pas à prendre en compte car le train roulait à faible vitesse. L'origine de la fissure peut être dûe à un choc ancien.
C'est, selon leurs dires, la première fois qu'ils sont confrontés à cette situation.
C'est un événement rare et isolé, dont la cause première est inconnue.