Des voitures en stationnement violemment dégradées à Marseille, mais que s'est-il passé ?

Dans la nuit de jeudi à vendredi, au moins cinq voitures ont été violemment dégradées dans la même rue du 6e arrondissement de Marseille. Qui et comment a-t-on pu faire autant de dégâts? Entre colère et interrogations, les habitants ont porté plainte.

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Vendredi matin, les propriétaires d'au moins cinq véhicules ont eu la désagréable surprise de trouver au réveil, leurs voitures en piteux état rue Loubière dans le 6e arrondissement de Marseille entre les numéros 52 et 56.

Ce ne sont pas des rayures ou des éraflures classiques comme on le constate lorsque nos véhicules sont stationnés en pleine rue.

"Les portières ont été littéralement épluchées, le rétroviseur qui était pourtant rétracté a été arraché et les pneus sont crevés, notre voiture a même été déplacée par la violence de l'impact", témoigne une victime.

Depuis un an que ce couple habite le quartier, il prend soin de ne pas trop se garer dans cette rue étroite où le stationnement est pourtant autorisé par le marquage au sol.

"C'est surtout le soir, comme il n'y a pas de place dans la quartier, d'autres véhicules stationnent sur le trottoir d'en face et cela rend la circulation dans cette rue déjà étroite encore plus compliquée", détaille un automobiliste lui aussi victime.

Ironie de l'histoire, ce sont les véhicules garés du côté autorisé qui ont été endommagés.

"Il y en a pour plusieurs milliers d'euros de réparation, on doit à tout prix retrouver le ou les auteurs pour que l'assurance prenne en charge les travaux", se désole un riverain. 

Des plaintes ont été déposées au commissariat de Noailles, (1e) et les enregistrements des caméras de surveillance vont être étudiés lors de l'enquête.

"C'est clair que ce n'est pas un accrochage, c'est un acte délibéré de violence", estime une autre victime.

Alors plusieurs scénarios sont imaginés par les habitants du quartier et un porte à porte a débuté pour essayer de compiler les témoignages de chacun et tenter de trouver des indices afin de remonter aux auteurs de cet acte de délinquance.

"Le créneau horaire des dégradations se situerait entre 5h et 6h du matin", selon les témoignages des voisins. 

Il y a eu un gros bruit sec et lourd", détaille un habitué de la rue, "c'était avant la collecte de la benne à verre et celle classique des ordures ménagères".

 "Si l'on se place dans le sens de circulation, l'importance des dégradations va crescendo, la dernière voiture étant la plus endommagée, c'est étrange", s'interroge une des victimes.

"Comme le dernier véhicule est noir, on remarque que les incivilités ont été causées par un autre véhicule de couleur blanche", précise un des conducteurs.

Une des victimes se souvient avoir été réveillée dans la nuit par des bruits sourds comme des travaux, et ne s'est pas levée pour aller vérifier.

La suite de l'enquête devrait déterminer ce qui s'est passé dans cette rue...

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