Faux-monnayeurs à Marseille : l'informaticien écope de 8 ans de prison ferme

Un informaticien de 44 ans a été qualifié d'acteur principal d'un réseau de faux-monnayeurs, le tribunal correctionnel de Marseille vient de le condamner à 8 ans de prison ferme. Déjà écroué pour d'autres condamnations, l'informaticien est maintenu en détention 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Après trois jours de procès, le tribunal correctionnel de Marseille a rendu son jugement. L'informaticien de 44 ans, Ali Beldjouheur, est considéré comme l'acteur principal d'un réseau de faux-monnayeurs. Il est condamné à 8 ans de prison ferme. Le tribunal a ordonné le maintien en détention, il était écroué pour d'autres condamnations.
Son complice présumé, Hakim Mlili, absent à l'audience en raison de son hospitalisation sera jugé le 2 février 2018. Ce chauffeur livreur de 47 ans est déjà condamné pour des affaires de stupéfiants.
Deux autres complices corses sont condamnés à 5 ans de prison avec mandat d'arrêt. Guy Perfetti, 50 ans, gérant de bar et Jules-André Albertini, 35 ans, neveu d'Ange-Toussaint Federici, figure du grand banditisme corse. Ils étaient en contact avec les faux-monnayeurs, à Marseille et en Corse, mais leur rôle dans cette affaire n'est pas clairement défini.

Origine de l'affaire de fausse monnaie

L'affaire remonte à juillet 2014.  Sur la base d'une dénonciation anonyme, les gendarmes ont mis en place une surveillance qui a conduit à la découverte, en décembre de la même année, d'un atelier de fabrication de fausse monnaie, dans un appartement du 14° arrondissement de Marseille. Un atelier comprenant six ordinateurs et six imprimantes. Les gendarmes ont saisis 892.000 euros en faux billets de 50 euros et 2.000 feuilles de papiers importées de Chine.
Pour expliquer les traces d'ADN sur le matériel, l'informaticien a dans un premier temps expliqué qu'il était intervenu pour paramétrer les machines qui, disait-il, devaient servir à l'impression de flyers. A l'audience, il a modifié sa version et expliqué qu'il était au courant de la fabrication de faux billets de "qualité médiocre", dont le commanditaire était un certain "Charles".
Le parquet avait requis 10 ans de prison contre l'informaticien, il est condamné à 8 ans de prison ferme. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information