Le discours d'Emmanuel Macron lundi soir n'a pas répondu aux attentes des gilets jaunes. Depuis mardi matin la tension est montée d'un cran, les forces de l'ordre évacuent certains points de blocage à coup de bombes lacrymogènes
Les annonces d'Emmanuel Macron ont permis de "desserrer l'étau", indique un gilet jaune, mais pour l'essentielle, les revendications n'ont pas été satisfaites. Dès mardi matin, sur les différents points de blocage, la tension est montée d'un cran. Du côté du gouvernement, il semble que l'on souhaite aussi montrer les dents.
Les gilets jaunes évacués de force
Hier soir, les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs évacuations comme aux péages de Bandol et Sanary. Des interventions tendues, où les CRS ont fait usage de bombes lacrymogènes après avoir essuyé des jets de projectiles. Ce matin très tôt, les forces de l'ordre ont évacué le péage de La Barque, occupé par les gilets jaunes depuis le 17 novembre.Ce matin à l'aube, au Jas de Bouffan, les gilets jaunes qui occupaient les abords du centre des impôts d'Aix-en-Provence ont été évacués par la police. Six personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, rapportent nos confrères de La Provence.
Plus à l'Ouest, les barrages filtrants sont devenus bloquant, notamment au niveau du carrefour Moralès à Port-de-Bouc et au rond-point de la Fossette, à Fos-sur-Mer. La circulation était très compliquée ce matin.