Dans le cadre du grand débat national lancé mardi dans une petite commune de l'Eure par le président de la République, la Ville de Marseille annonce l'ouverture de cahiers de doléances mis à disposition dans les huit mairies de secteur.
Quatre cahiers de doléances vont être ouverts, annonce le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, qui a ainsi écrit aux huit mairies de secteur pour les impliquer dans la démarche.
D'ici à la fin de la semaine, il sera possible de s'exprimer sur les "quatre thématiques fixées par le Président de la République : transition écologique, fiscalité, démocratie et citoyenneté, organisation de l'État et des services publics".
Dans les quelque 5.000 communes où ces cahiers ont déjà été mis en place, la question du pouvoir d'achat arrive en tête des "doléances".
Deux mois de consultation
A Marseille, les cahiers de doléances seront ouverts jusqu'au 15 mars, puis transmis à la Présidence de la République.L'enjeu de cette initiative est crucial pour Emmanuel Macron, qui compte relancer son quinquennat et reprendre l'initiative après deux mois de crise et d'effondrement dans les sondages.
Mais les Français restent sceptiques. Selon un sondage Elabe pour BFMTV mardi, 40% d'entre-eux ont l'intention de participer au grand débat, mais seulement 34% pensent qu'il permettra une sortie de crise.