DIRECT. Immeubles effondrés à Marseille : les Marins-Pompiers arrêtent les recherches de victimes

Ce samedi après-midi, les Marins-Pompiers de Marseille ont annoncé l'arrêt des recherches d'éventuelles victimes. La marche blanche de soutient va débuter à 15h. Toutes les infos en direct

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14H ce samedi 10 novembre : les Marins-pompiers annoncent qu'ils arrêtent les recherches 

A ce stade des recherches, les Marins-Pompiers de Marseille par la voix du vice-amiral de frégate, Charles-Henri Garié,  ont annoncé la fin des recherches. Ils ont "la certitude qu'il n'y a pas d'autres victimes sous les décombres".

"Nous avons fouillé l'intégralité des décombres à la main, pierre par pierre" a-t-il ajouté lors d'un point presse organisé à 14h, sur le cours Lieutaud, à quelques minutes du début de la marche blanche, qui partira à 15h.

Le bilan est de 8 morts, cinq hommes et trois femmes.

A présent, le déblaiement passe sous la responsabilité de la préfecture.

Déclaration de Charles-Henri Garié, vice-amiral, commandant du bataillon des marins-pompiers de Marseille
 

16h45 : La SPA de Marseille Provence se propose d'héberger les animaux évacués


Alors que de nouvelles personnes doivent être évacuées de leurs logements, la SPA de Marseille a fait savoir qu'elle se proposait de venir chercher les animaux des familles qui doivent quitter leurs logements via leur page Facebook:
"Intervention rue d’Aubagne : 
Marseille les animaux sont concernés aussi par ce drame. 
Toute personnes concernés par l’interdiction de revenir dans les logements de la rue d’aubagne ,merci de nous le faire savoir , nous irons chercher vos animaux directement."



15h50 : l'expert mis en cause par Jean-Claude Gaudin

"Si l'expert du 18 octobre au 65 rue d'Aubagne avait dit "il faut évacuer, on aurait évacué", a souligné Jean-Claude Gaudin face à la presse, rappelant qu''il s'agit d'une co-propriété et que l'enquête déterminera les responsabilités".


15h45 : 125 logements sociaux réquisitionnés

Jean-Claude Gaudin a annoncé que 176 familles avaient été évacuées, "représentant 359 personnes qui sont relogées à l'hôtel. Nous les prenons en charge intégralement tant que cela durera". "Nous avons alerté les bailleurs sociaux et nous avons déjà 125 logements dont 57 entre les 1er et 6e arrondissements de la ville. L'objectif est de ne laisser personne sur le bord du chemin."

Nous avons été alertés sur 130 logements insalubres et nous avons déjà pris 21 arrêtés de péril depuis lundi.

Nous faisons au fur et à mesure et du mieux que nous pouvons" a précisé le maire.


15h35 conférence de presse

Devant la presse, le préfet Pierre Dartout est revenu sur les mesures de sécurisation et le travail des experts dont certains ont été envoyé en renforts de Paris par le ministère du Logement. "Nous aurons des conclusions dans les prochains jours qui viennent" précise le préfet, pour savoir s'il y aura d'autres déconstructions, s'il est confirmé la nécessité de déconstruire les immeubles 69 et 71, voire d'autres... " "C'est aussi de s'assurer  que les autres immeubles situés plus en haut et en face présentent eux aussi toutes les conditions de sécurité a-t-il ajouté.
"Pour les personnes qui ont été évacuées de l'autre côté de la rue, ce n'est pas pour des raisons liées à la solidité de l'immeuble dans lequel ils habitaient mais pour éviter que la chute d'un immeuble de l'autre côté de la rue puisse les blesser". "Dans un souci de précaution de nouvelles personnes ont été évacuées, nous ne savons pas pour quelle durée cette évacuation sera faite, là aussi le système de précaution l'emporte". "Pour les immeubles où le risques semble le moins avérés, ce que nous confirmera ou non l'expertise en cours, nous envisageons de voir au cas pas cas, appartement par appartement,  dans quelles mesures les personnes pourraient venir, accompagnées par un marin pompier et un policier récupérer tels ou tels effets," a ajouté le préfet.


15h25 : un 8e corps retrouvé, celui d'une femme

Un huitième corps a été retrouvé dans les décombres de la rue d'Aubagne. La victime est une femme a annoncé le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Le bilan est désormais de cinq hommes et trois femmes décédés dans l'effondrement des trois immeubles.
 

15h15 : suivez en direct la conférence de presse de Jean-Claude Gaudin et du préfet de région Pierre Dartout



14h50  : conférence de presse en préfecture

Le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin et le préfet de région Pierre Dartout s'adresseront à la presse à 15h15. Le point presse aura lieu en préfecture.

 

12h00 Jean-Claude Gaudin répond à ses détracteurs

Mis en cause sur la gestion de l'habitat insalubre après la mort d'au moins huit personnes, le maire de Marseille a répondu dans un communiqué : "Au-delà de l'ignominie de certaines accusations et de la malveillance de polémiques sinistrement intéressées, il est néanmoins des interprétations de mes propos dont l'indécence soulève mon indignation. Non, je ne regrette rien de tous les efforts et de toutes les actions engagés depuis plus de 20 ans au service des Marseillais et du développement de Marseille."
 

 

10h50 les gravats sont stockés près d'un camp de migrants

Les gravats évacués de la rue d'Aubagne ont été stockés sur un terrain vague d'Euromediterranée, situé à la Porte d'Aix.La page "Marseille en état d'urgence" explique : "les restes des effets personnels et les gravats des immeuble de la rue d'aubagne ou des personnes ont trouvé la mort et d'autres ont été évacués se retrouvent à ciel ouvert derrière un périmètre de sécurité de la police judiciaire à la Porte d'Aix juste à côté des cabanes en tôle de fortune des personnes migrantes essayant de survivre à Marseille".


10h15 la moitié des gravats encore à évacuer

Dans la rue d'Aubagne, 65 sauveteurs des Marins-Pompiers continuent de déblayer le tas de gravats. Au total, 690 m3 de gravats ont été enlevés, soit près de la moitié, sur les 1.500 m3 programmés.


9h50 109 familles évacuées

La totalité de la rue Jean Roque, perpendiculaire à la rue d'Aubagne, est évacuée ce vendredi dans le quartier Noailles. Sont concernés, les habitants du périmètre "à risque" jusqu'aux immeubles traversant du cours Lieutaud. Ils doivent quitter leurs logements avant 11h. Chargés de leurs affaires, ils sont pris en charge par des bus "spéciaux" de la RTM pour être acheminés vers des hôtels.

Les évacuations ont débuté jeudi. Le périmètre engloble les trois immeubles effondrés, trois immeubles démolis, et 109 logements qui doivent être inspectés par les services de la mairie.


 

7h20 les recherches toujours en cours

Alors que le bilan provisoire s'établit ce vendredi matin à 7 morts, cinq hommes et deux femmes, les hommes du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille continuent leurs recherches de victimes dans les décombres de la rue d'Aubagne. 


19h45 : 4 députés LaREM demandent le retrait de la compétence "habitat" au maire

Dans un courrier adressé au maire de Marseille, quatre députés de LaREM des Bouches-du-Rhône : Claire PITOLLAT, Alexandra LOUIS, Cathy RACON-BOUZON et Saïd AHAMADA, lui demandent que soit envisagé le retrait de sa compétence en matière d’habitat.

Ils lui demandent également de remettre en cause sa politique de lutte contre l’habitat indigne puisque
« le fonctionnement même de vos services en la matière [les] interroge ».

À l’heure où nous écrivons cette lettre, des pompiers risquent leurs vies à cause de l’incurie municipale. Ce sont des milliers de personnes qui mettent en jeu leur santé, leur sécurité, parfois leur vie dans des logements indignes, au bénéfice des marchands de sommeil. Nous attendons du premier magistrat de la ville qu’il les protège et qu’il agisse.
 

19h30 : Une marche blanche à Marseille samedi 10 novembre

Le collectif nommé "Noailles en colère" créé à la suite de la catastrophe survenue le lundi 5 novembre à Marseille, est à l'initiative d'une marche blanche en mémoire aux victimes. La marche partira à 15 heures, ce samedi 10 novembre, du haut de la rue d'Aubagne où se situaient les immeubles.
 

18h10 :  Il s'agit de la dépouille d'un homme

Le procureur de la répubique, Xavier Tarabeux a confirmé qu'un septième corps avait été sorti des décombres. Il a précisé qu'il s'agissait de la dépouille d'un homme.
 

17h40 : Un septième corps retrouvé selon le maire de Marseille

Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, interviewé en direct sur BFM TV l’a affirmé, un septième corps a été retrouvé sous les décombres. "C'est ce que m'ont annoncé les marins-pompiers il y a quelques minutes", précise-t-il. Il s’agirait de la dépouille d’un homme de 26 ans selon nos confères de La Provence.

Ça peut arriver dans n’importe quelle ville de France, je ne le souhaite pas parce que c’est très pénible

a confié Jean-Claude Gaudin a propos de la catastrophe.
 

Cinq victimes identifiées sur sept dont Simona, étudiante italienne

Cinq des sept victimes de l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne, dans le quartier de Noailles, ont été identifiées selon La Provence.
Parmi les sept corps retrouvés, on compte ceux de cinq hommes et deux femmes.

Xavier Tarabeux, le procureur de la République n’a pas encore communiqué les noms des personnes identifiées. Cependant, le président de l’Université Aix-Marseille, a confirmé aujourd’hui le nom de Simona Carpignano, 30 ans, d’origine italienne. La jeune femme venait de terminer une formation dans cette université.

Les secouristes poursuivent leur recherche. Au moins une personne est toujours disparue.
 


 

16h30 : les recherches des disparus se poursuivent

Depuis 13h, les recherches des marins-pompiers pour retrouver les personnes disparues dans l'effondrement se poursuivent. Elles avaient été suspendues hier soir pour des questions de sécurité. En effet, deux immeubles attenants le lieu des fouilles menaçaient de s'effondrer.
La nuit dernière, les marins-pompiers ont pu "dégager" les parties les plus dangereuses de ces immeubles, leur permettant de reprendre leur travail.
 

15h30 : le prince de Monaco profondément ému

Cet après-midi, le Prince de Monaco a tramis une dépêche officielle au maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin.

Ma Famille et la population de la Principauté avons appris avec une profonde émotion le drame qui a frappé un quartier ancien de Marseille.

Nous nous inclinons avec respect devant la mémoire des victimes et des disparus, la douleur de leurs proches, les souffrances des personnes qui ont tout perdu.
 

15h00 : "Plus belle la Vie" va évoquer le drame

La série "Plus Belle la Vie" sur France 3 va évoquer très prochainement le drame de l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne dans un épisode. "Plus Belle la Vie" cherche régulièrement à être en phase avec l'actualité, c'était le cas pour la mort de Johnny Hallyday, pour les attentats de 2015 et plus récemment, la série avait rendu hommage à Charles Aznavour.
 


12h45 : la vidéo d'un immeuble qui s'effondre à Charleville-Mézières

Comme à Marseille, c'est un immeuble vétuste du centre-ville de Charleville-Mézières dans les Ardennes qui s'est effondré hier soir. Nos confrères de France 3 étaient en train de filmer. On voit le bâtiment s'effondrer sur la rue. Contrairement à Marseille, il n'y a pas de victime. Une demi-heure avant l'effondrement, une habitante de l'immeuble était été évacuée. Les pompiers avaient été appelés pour sécuriser le lieu. Un trou s'était formé dans la cage d'escalier.



12h00 : Gaudin, le capitaine dans la tempête

Sur le rapport de 2015 sur la requalification du parc immobilier marseillais de Christian Nicol, inspecteur général, très critique envers la mairie de Marseille, un journaliste a demandé si le maire comptait démissionner.

Vous croyez que le capitaine quitte le navire quand il y a la tempête

a réagi Jean-Claude Gaudin, avant d'ajouter :

Le travail de Monsieur Nicol était très partisan, il est venu une journée et s'est basé uniquement sur les documents que nous lui avons fournis

Nous n'avons pas attendu Monsieur Nicol pour agir


11h50 : Solidaire des victimes

A propos de la solidarité, Jean-Claude Gaudin indique que c'est une priorité.

180 personnes ont été prises en charge et relogées dans des hôtels du secteur et des repas leurs sont apportés

a précisé Sabine Bernasconi, maire des 1ers et 7 ème arrondissements de Marseille en indiquant que sa mairie et devenue depuis lundi le centre névralgique pour soutenir les personnes en difficulté.
Pour les solutions de relogements concernant les locataires des immeubles détruits :

80 logements sociaux ont été rendus disponibles par les bailleurs sociaux

a précisé l'élue du 1/7.
 

11h40 : le maire en appelle à l'Etat

A propos de l'éradication de l'habitat indigne, le maire de Marseille indique qu'il y a des procédures "terriblement longues, coûteuses et complexes" qui nécessitent l'intervention de la ville, du département, de la région et de l'Etat.

Depuis 20 ans, nous sommes porteur d'une ambition de rénovation de l'habitat ancien, notamment l'amélioration des conditions de vie, que ce soit dans le parc public ou privé, particulièrement dans les quartiers les plus dégradés

200 millions d'euros ont été investis par la ville dans la réhabilitation de l'habitat

Depuis 2005, des milliers d'habitants ont été relogés dans des logements neufs ou rénovés

L'ampleur de la situation de l'habitat dégradé à Marseille nécessite beaucoup plus, mais les procédures sont terriblement longues et coûteuses, j'en appel à l'Etat pour que des lois nous permettent d'aller plus vite


11h30 : Jean-Claude Gaudin sort de son silence

Au quatrième jour après le drame de la rue d'Aubagne, le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin organisait ce matin une conférence de presse. Il souhaitait faire le point de la situation et évoquer le travail réalisé par la mairie dans le cadre de l'éradication de l'habitat indigne.

C'est Marseille tout entière qui est en deuil aujourd'hui... Ce n'est pas l'heure de la polémique

a indiqué Jean-Claude Gaudin au début de son intervention.
Hier soir, les recherches ont été stoppées pour des raisons de sécurité.

J'ai signé un arrêté prescrivant la destruction des immeubles numéros 69 et 71. Cette "déconstruction" a eu lieu cette nuit, les recherches de victimes ont repris ce matin

 

 

11h : suivez en direct  la conférence de presse de Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille.



Hier soir, vers 22H00, le préfet des Bouches-du-Rhône a décidé de suspendre, pendant 24 heures, les recherches d'éventuelles victimes sous les décombres des immeubles effondrés lundi dernier.

La sécurité des pompiers ne peut plus être assurée dans des conditions normales. C'est toujours une décision difficile à prendre

a expliqué Pierre Dartout, Préfet des Bouches-du-Rhône, sachant que deux victimes pourraient être encore sous les décombres.
 
 

Deux immeubles démolis

Le dispositif de recherche est gelé pour des raisons de sécurité, deux immeubles attenants menacent de s'effondrer.

Les travaux de démolition du bâtiment numéro 69 et les étages supérieurs du numéro 71 ont déjà commencé

a indiqué Pierre Dartout.
Après l'effondrement des immeubles numéros 63 et 65, le bâtiment numéro 67 s'est lui-aussi partiellement effondré, en raison notamment de l'action des marins-pompiers.

Reportage : Ali Martiniki et Emmanuel Zini 

Jean-Claude Gaudin sort de son silence

Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, vertement critiqué par les habitants de Noailles, doit s'exprimer ce matin à 11H00, lors d'une conférence de presse à la mairie. L'occasion pour lui de faire un "point complet de la situation", mais aussi "d'évoquer la politique menée par la ville pour éradiquer l'habitat indigne".
Si Jean-Claude Gaudin s'est rendu à trois reprises lundi dernier, sur les lieux du drame, il n'est jamais revenu après la découverte des premiers corps.

Il aurait pu venir au moins pour exprimer sa solidarité avec les victimes

a indiqué une riveraine.
Hier soir, à l'occasion d'une réunion publique des habitants du quartier de Noailles, les riverains ont exprimé leur colère et reprochent à la mairie son laxisme et son inaction dans la lutte contre l'insalubrité. De nombreux témoignages font état de situations alarmantes qui ont été signalés mais qui n'ont jamais été suivies.
 
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