À l'occasion de la Feria d'Arles ce samedi 30 mars, une vingtaine de manifestants anti-corrida a tenté de faire entendre sa voix. Ils continuent à demander l'abolition de la pratique tauromachique en France.
L'association "No corrida" organisait samedi 30 mars, et comme chaque année, un rassemblement anti-corrida à Arles sur un boulevard des Lices, traditionnellement bondé à l'occasion de la Feria de Pâques. Une vingtaine de manifestants derrière leur banderole, pancartes en main, a bravé l'indifférence des passants.
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— Ville d'Arles (@VilleArles) February 16, 2024
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Cette poignée de militants anti-corrida, pour la onzième année consécutive, tient son stand au milieu de la foule. L'objectif étant de montrer aux touristes, comme aux aficionados, qu'ils "ne lâcheront pas, et que beaucoup de jeunes viennent prendre la relève, de plus en plus sensibilisés au bien-être animal".
L'estocade à la loi anti-corrida
"La corrida n'est pas une culture, mais une barbarie" expose Dominique Arizmendi, référente de l'association dans les Bouches-du-Rhône, "et elle n'est pas une tradition régionale puisqu'il s'agit de tauromachie espagnole".
En novembre 2022, un député LFI avait déposé une proposition de loi pour interdire la corrida. Suscitant une énorme vague médiatique pour un projet finalement avorté. Cette mise en lumière aurait même été bénéfique pour le monde taurin, qui a vu le public revenir en force dans les arènes.
"No Corrida" continue à réclamer l'abolition de cette pratique, car "c'est impossible et inhumain qu'en France, on continue à torturer des animaux pour le plaisir et l'amusement, " conclut Dominique Arizmendi qui souligne que la corrida reste "un simple spectacle".