Les tombeurs de Durk-Prud'Homme et Maurel n'ont pas réussi à venir à bout de la triplette Rocher-Robineau-Lacroix. L'espoir a été permis en tout début de partie mais la différence de niveau a parlé.
A peine le temps de savourer leurs victoires respectives en 16e de finale qu'il a fallu se remettre en selle pour un 8e de finale.
Rocher-Robineau et Lacroix ont battu au tour précédent 13-6 la triplette Dumont.
Quand à Florian Sarnelli, Jeremy Hubert et Joakim Scholl, il ont éliminé Durk, Maurel et Prud'homme.
Un début équilibré
Et le début de partie a été assez équilibrée jusqu'à la mène de 5-4 pour la triplette Rocher. Notamment avec un Stéphane Robineau en dessous de sa forme habituelle. Pour cela, ils ont changé de poste.
"C'est une belle performance pour nous, on arrive au stade des quarts de finale, c'était pas facile. On les connait, ce sont trois bons joueurs, en plus ils ont éliminé au tour précédent les finalistes de l'an dernier et favorite du tournoi. On a fait un départ moyen et après on a su gerer deux trois mènes importantes pour nous. on a su jouer les bonnes boules au bon moment", indique Stéphane Robineau à la fin de la partie.
C'est à la mène suivante que la bascule se fait au sein de la triplette adverse.
La mène de la bascule
Contrairement à la partie précédente, Florian Sarnelli, Jeremy Hubert et Joakim Scholl sont moins complémentaires. Il commence à y avoir du déchet dans le jeu. Malgré les intentions de Joakim Scholl de changer de poste pour redonner une nouvelle dynamique, des tensions apparaissent. Finalement chacun garde son poste initial, mais l'entente n'est plus la même et cela se ressent dans le jeu.
Même si chacun arrive a faire de jolis gestes, cela ne suffit pas pour mettre en difficulté la triplette Lacroix/Rocher/Robineau.
" Mes partenaires me disaient tir de rafle, alors que moi je suis un tireur de boules, ils me disaient va tirer, va pointer, ça m'a déstabilisé. Je n'étais pas à l'aise. Mon milieu n'a jamais voulu changer de poste. Si on avait pu faire ce tir de rafle, ça aurait fait 7 à 5. C'était pas pareil. on a manqué la mène et voilà la bascule se fait là", regrette Joakim Scoll.
Même l'arbitre est pointilleux sur cette partie, le chronomètre vissé à la main, il n'hésite pas à mettre un carton jaune pour un délai expiré à la triplette Sarnelli. Ce qui vaut à l'homme en noir et blanc d'être copieusement sifflé par un public compact devant l'aire de jeu. Dans cette foule, Jean-Michel Puccinelli est présent en famille pour assister à cette rencontre de haut niveau.
Direction les 1/4 de finale
A partir de ce moment-là, la sérénité et la régularité sont du côté de la triplette Rocher-Robineau et Lacroix.
Les points s'enchaînent. 7-4, 10-4, 11-4 et 13-4.
La triplette Rocher file donc en 1/4 de finale pour ce mercredi dernier jour de finale.