Une communauté évangéliste se retrouve trois fois par semaine pour la célébration du culte sur un terrain loué à la mairie de Marseille. Mercredi soir, un fidèle découvre le lieu saccagé. Du pur vandalisme, puisque il n'y a rien à voler.
Le chapiteau lacéré au cutter est affaissé, des bibles sont brûlées, du mobilier cassé... un fidèle découvre l'ampleur des dégâts mercredi soir à 21 heures. Il vit juste à côté de ce terrain loué par les évangélistes à la mairie de Marseille.
A l'entrée, une pancarte indique "Assemblée évangélique la Bricarde vie et lumière". Le chapiteau est à terre, il avait été installé au début de l'été. "C'est un chapiteau circassien, on l'avait depuis 30 ans", Laurent Castagna, trésorier de l'assemblée évangélique la Bricarde vie et lumière.
Voir des bibles brûlées, c'est pas beau, vous savez. C'est du vandalisme, tout est cassé.
"Déranger les voisins ? Impossible, il n'y en a pas," ajoute Laurent Castagna. Le terrain est entre l'autoroute, des routes et les rails.
Il y a trois ans déjà, quelqu'un avait mis le feu au local qui est sur ce même terrain "Ils avaient cassé une fenêtre et mis le feu dedans. Mais les siphons des lavabos avaient tellement chauffé que ça a explosé. Et l'eau a éteint le feu", raconte Laurent Castagna.
Cette fois, ils veulent que ça se sache, qu'on attaque une église pour rien. Une plainte a été déposée. La police scientifique est venue sur place à deux heures du matin.
Il est temps de ramasser, jeter et réinstaller le lieu de culte. "Avec le pass sanitaire, nous allons continuer dehors", une centaine de fidèles fréquente cette église évangéliste.