Ligue 1 : l'OM perd contre le PSG dans un match à l'arbitrage contesté

L’Olympique de Marseille a perdu (1-2) contre le Paris Saint-Germain, pour la 32e journée de Ligue 1. Le Paris Saint-Germain a fait un grand pas vers un dixième titre historique en Ligue 1 grâce, notamment, à un penalty accordé, mais controversé.

A une marche du titre. Les joueurs du PSG ont porté leur avance à 15 points sur leur dauphin et rival marseillais, ils peuvent être couronnés dès mercredi s'ils font mieux à Angers que l'OM contre Nantes.

"Ney" y est pour beaucoup, et il a été acclamé cette fois par le Parc des Princes. Un but (12e), un penalty provoqué, marqué par Kylian Mbappé (45e+5 s.p.).

Un tournant contesté par le président marseillais Pablo Longoria à l’issue de la rencontre au micro de Prime Vidéo. Le dirigeant olympien estime que sur le tir de Neymar, le ballon a d’abord touché la cuisse de Valentin Rongier avant d’entrer en contact avec sa main.

"Je suis surpris. Quand le ballon touche la cuisse avant la main, il n’y a pas penalty selon le règlement, regrette Pablo Longoria. Ce n’est pas normal. L’arbitre le voit avec le VAR. La vidéo est censée éviter les erreurs de décision. C’est pour ça que c’est difficile à accepter. Impossible qu’il y ait un penalty sur ça. Un match de ce niveau se détermine sur des petits détails. C’est rageant."

Lors du match, l'arbitrage a été très contesté par les supporters marseillais.   Les supporters de l'OM étaient interdits de déplacement. Les ultras du CUP (Collectif ultras parisiens) ont poursuivi leur grève des encouragements. Ils ne se sont guère manifesté que pour des chants et des sifflets contre les Marseillais.

Battre l'OM ne les console pas, visiblement. Mais le PSG est tout de même en route vers le record de Saint-Étienne, qui avait conquis son 10e titre en 1981 avec Michel Platini.

Quand le PSG a été fondé, en 1970, les "Verts", nés en 1919, remportaient leur sixième titre de champions de France.  

Marseille garde une petite avance  

Marseille, qui a égalisé par Duje Caleta-Car (31e), en est à neuf, celui de 1993 ayant été annulé après l'affaire VA-OM.

L'équipe de Jorge Sampaoli stoppe-là une série de huit victoires consécutives, toutes compétitions confondues, mais la semaine n'a quand même pas été trop dure.

Son premier poursuivant, Rennes (3e), a perdu et l'OM conserve une petite avance sur la meute des prétendants à la Ligue des champions, trois longueurs sur les Bretons, cinq sur Nice (4e) et six sur Strasbourg (5e) et Monaco (6e).

Et puis le rêve européen des Phocéens est toujours vivace, lui, après leur qualification pour les demi-finales de la Ligue Conférence, contre le Feyenoord Rotterdam, les 28 avril et 5 mai.

L'OM a pourtant bien cru ramener un point du Parc des Princes quand William Saliba a repris de la tête un coup franc de Dimitri Payet (85e). Mais le but a été annulé après quelques minutes de VAR.

Dans le but, Steve Mandanda, qui a brillé contre le PAOK Salonique en quarts (2-1/1-0), avait rendu la place à Pau Lopez, vite piégé par le talent de Neymar.

Plutôt que d'attendre un rebond, le Brésilien a repris en extension une balle dans la profondeur de Marco Verratti pour à la fois devancer le gardien espagnol devant lui et Valentin Rongier derrière lui.   

Cette fois, le Parc, qui avait sifflé le N.10 après la déroute à Madrid, n'a pas mégoté sa joie pour fêter ce but, le sixième en trois matches pour "Ney". Et à l'annonce du nom du buteur par le speaker du stade, il fallait vraiment tendre l'oreille pour distinguer quelques sifflets venus du virage Auteuil. La réconciliation avec Neymar semble en bonne voie.

Il a également obtenu le penalty transformé par Kylian Mbappé, son septième but dans un classique, peut-être son dernier, juste avant la pause, sa frappe heurtant le coude de Rongier.

Mais la fragilité mentale guette toujours ce PSG. Une sortie manquée de Gianluigi Donnarumma sur corner a permis à Duje Caleta-Car d'égaliser au bout d'une action confuse, où ni Marquinhos, ni Marco Verratti, ni Danilo Pereira n'ont pu attraper le ballon. 

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