Une information judiciaire a été notamment ouverte pour "acquisition, détention, transport de stpéfiants", a indiqué mardi le parquet de Marseille, suite une saisie le 24 février de 3,3 tonnes de cocaïne qui transitait entre Livourne (Italie) et le port de Marseille.
Dans cette affaire, trois hommes ont été mis en examen et placés sous mandat de dépôt, a indiqué dans un communiqué la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.
Une information judiciaire a été ouverte pour sept chefs d’acquisition, dont la détention, le transport, l'offre ou la cession de stupéfiants, l'importation de stupéfiants en bande organisée, ou encore l'association de malfaiteurs en vue de commettre des délits.
Le 24 février, 3,3 tonnes de cocaïne d'Amérique du Sud qui devaient arriver dans le port de Marseille ont été saisies en Italie dans le cadre d'une opération de police internationale. La drogue aurait pu rapporter 230 millions d'euros à la revente au détail, selon le parquet.
Conditionnée dans 90 sacs de sport cachés dans un conteneur au milieu d'une cargaison de purée de bananes, la cocaïne a été saisie par les Carabinieri italiens lors
de l'escale du navire à Livourne, sur la côte ouest de l'Italie.
[#ContreLesTrafics] 3,3 tonnes de cocaïne pure importée : saisie record par les enquêteurs de l'office anti-stupéfiants #OFAST et la PJ @PoliceNat13 au port de #Marseille, en lien avec la @poliziadistato italienne.
— Police nationale (@PoliceNationale) February 28, 2020
C'est plus de 200 millions d'euros confisqués aux trafiquants. ? pic.twitter.com/jDJtvao1U3
De la farine substituée à la drogue
Lors de la découverte de la cocaïne sur le bateau, les douaniers ont substitué la drogue par de la farine et du sucre, avant que le conteneur reparte pour Gênes (Italie) puis Marseille, sa destination finale.Le bateau a transité par le port de Gênes le 25 février dernier et est arrivé ce jeudi 27 février à Marseille.
Sur le port de Marseille, trois hommes sont venus prendre livraison de la marchandise. Ils ont été suivis par la police et interpellés dans une villa à Saint-Mître-les-Remparts, à Martigues, à 45 km de Marseille.
L'enquête a été diligentée par les policiers de l’Office français anti-stupéfiants (OFAST ) et de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille sous l’autorité des magistrats de la JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille).
Ces investigations ont été menées par les autorités policières et judiciaires italiennes dans le cadre de la coopération pénale internationale.