Le préfet de police, Olivier de Mazières a lancé la concertation voulue par le chef de l'État pour expérimenter la PSQ, la police de sécurité du quotidien. Cette première réunion de travail s'est faite avec les élus de la ville. Marseille est candidate pour être ville pilote de ce dispositif.
Les élus de la ville avait rendez-vous hier en préfecture avec le préfet de Police Olivier de Mazières pour la présentation du projet de Police de la sécurité du quotidien la PSQ.
Cette Police voulue par le gouvernement, annoncée le 18 octobre dernier par le Président de la République aux forces de sécurité intérieure.
Depuis le 28 octobre, le ministère de l'intérieur a demandé aux préfets de France de lancer une consultation nationale. Cette consultation doit faire remonter des citoyens aux forces de l'ordre jusqu'au ministère, les constats du terrain, les ambitions, les souhaits et surtout les besoin en matière de police de proximité.
Attention, ne parlez pas de police de proximité
La police de sécurite du quotidien, ce n'est pas le retour de la police de proximité nous a précisé le préfet même si cela y ressemble beaucoup.
C'est ce qu'ils appellent une police "sur mesure". La concertation doit en ce sens, faire remonter les besoins en matériel, en hommes, en moyens adaptés à chaque territoire.
" Ce ne sont pas des brigades spécifiques, qui vont être dédiées à ce travail et le reste de la police qui va continuer son activité classique. c'est quelquechose qui va impregner l'ensemble de l'activité policière et de l'activité gendarmerie. En fait c'est une façon manière de travailler différente, c'est une méthode nouvelle. La police de sécurité du quaotidien c'est d'abord une méthode. Et cette méthode elle s'appuye notamment sur un meilleur partage de l'information, une meilleure communication, entre les élus, les citoyens, l'autorité judiciaire, les ploices municipales, l'ensemble des acteurs de la sécurité. " nous a expliqué Olivier de Mazières, le préfet de police des Bouches-du-Rhône.La police de sécurité du quotidien c'est d'abord une méthode
Pour les Marseillais, ce projet est plutot bienvenu, même si les contours restent encore flous dans son application au quotidien.
Pour le moment du 28 octobre au 15 décembre, il s'agit d'organiser les concertations, auprès des fonctionnaires de police et de gendarmerie, auprès des élus locaux, les organisations syndicales, les sociétés de sécurité privée et les entreprises de transport collectif.
Marseille Candidate pour tester ce dispositif parmi les autres villes pilotes
Seules quelques villes seront choisies pour experimenter cette police du quotidien. Marseille s'est portée candidate par la voie du maire et celle du prefet de police afin d'épauler les effectifs actuels. Même si pour l'instant les fonctions, les moyens et les méthodes allouées à cette police restent abstraits.
" Le maire de Marseille a écrit au Ministre de l'intérieur , afin de lui dire qu'il était intéressé par la mise en place à titre expérimental de ce PSQ, police de sécurité du quotidien", nous a indiqué Caroline Pozmentier. Avant d'ajouter "Pour autant, nous avons besoin de connaître la méthode, quelles vont être véritablement les méthodes opérationnelles, dans quels dispositifs vont s'inscrire , à la fois la police de sécurité du quotidien, notre police municipale et tous les acteurs de la sécurité."
De son côté, le préfet de police des Bouches-du-Rhône a indiqué que lui aussi avait candidaté pour Marseille et le département car cela faisait partie de ses prérogatives.
Les résultats de cette consertation seront envoyés mi-décembre au ministère de l'interieur. Et Marseille saura le 23 décembre si elle est choisie comme ville pilote de ce dispositif. Le lancement des premières expérimentations devrait avoir lieu dès le mois de janvier 2018.