Dès l'effondrement des immeubles rue d'Aubagne, un immense élan de solidarité se déclenche, à Marseille et bien au-delà. 12 tonnes de vêtements sont collectées dans diverses associations. Des dons gérés ensuite par le Samu Social pour être distribués aux 1100 personnes qui ont perdu leur logement.
500 personnes ont perdu ou quitté leur logement rue d'Aubagne. Et 600 dans les autres secteurs. Pour aider ces Marseillais, la solidarité bat son plein. Il faut la gérer. C'est la logistique énorme d'une vraie situation de crise. Xavier Mery, adjoint au maire chargé de la solidarité à Marseille, nous décrit l'organisation mise en place.
Toutes les personnes délogées sont installées dans des appart hôtels, en attendant. Toutes ont reçu des "trousseaux" avec des vêtements (relavés) et des produits sanitaires. En plus des nombreux particuliers, des entreprises comme Carrefour ou Métro ont offert des brosses à cheveux, brosses à dents, couches... Emmaüs Pointe Rouge a été sollicité pour donner des meubles et de l'électroménager. Certains sinistrés sont relogés provisoirement mais d'autres devront s'installer dans un nouveau logement, et le meubler. Sachant que beaucoup de biens sont irremplaçables.
Pour sauver leur vie, ils ont laissé leur vie derrière eux,
Déclare Xavier Mery.
Création d'une application "Solidarité"
Sur cette application, la mairie de Marseille affichera les besoins des sinistrés (un frigo, un grille-pain, des rideaux...) Chacun, entreprise ou particulier, pourra choisir un objet et l'acheter.
L'application n'a pas encore de nom mais elle pourrait s'appeler "Marseille Solidarité". C'est la CCI, Chambre de Commerce et d'Industrie, qui sera chargée de sa gestion. L'outil est attendu dans les 2 ou 3 semaines. Et serait une première.
Les besoins aujourd'hui
En attendant l'application, voici les besoins actuels des sinistrés :
- Produits d'hygiène pour bébés et petits pots
- Sous-vêtements femmes, enfants, hommes (chaussettes comprises.) Ces dons-là doivent être neufs.
Pour donner ces produits-là, vous pouvez vous adresser au Samu Social. Si vous ne pouvez pas leur apporter, ils peuvent vous proposer des points de collecte.