L'Algérie, la Tunisie et le Maroc finalisent le projet commun d'inscrire au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, le couscous traditionnel. Le dossier doit être présenté aux autorités compétentes au mois de mars.
explique Mustapha kachetel, chef cuisinier du restaurant Femina à Marseille. Il revendique réaliser le vrai couscous, un couscous berbère, avec de l'orge et pas d'épice, parce que dans la montagne, il n'y a pas d'épice.Ca, ce sont les gestes de ma grand-mère et de mes ancêtres. Ça roule en forme de cœur, parce qu'en cuisine, il faut y mettre son cœur
Le problème c'est qu'il n'y a pas un couscous, mais des couscous, peut-être même des milliers. En fait, chaque famille maghrébine à son couscous, le vrai, celui de ses ancêtres.
De l'autre côté de la Méditerranée, l'affaire est sérieuse, voilà qu'à l'initiative de l'Algérie, le couscous pourrait être inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. Ce n'est pas une première en gastronomie, il y a déjà "Le repas gastronomique des Français", "L'art du pizzaïolo Napolitain" ou encore, "La culture de la bière en Belgique".
L'Algérie, la Tunisie et le Maroc se sont alliés dans cette aventure pour monter le dossier. Le couscous est une spécialité culinaire commune à ces trois pays du Maghreb. Le projet doit être présenté au cours de ce mois de mars 2019. Il sera ensuite examiné par les autorités de l'Unesco avant une décision finale.
Reportage : Christian Pesci et Malik Karouche