Une enquête a été ouverte après la découverte d'une caricature représentant le président Emmanuel Macron avec un crucifix planté dans les fesses, taggée sur un TER stationné à Marseille. La SNCF a porté plainte.
La photo partagée sur la page Facebook de la CGT Etablissement Traction Paris Sud-Est a été retirée, mais elle a eu le temps de faire le tour de la toile. On y voit une caricature d'un jeune homme blond, avec un crucifix planté dans le derrière taggé à la bombe sur un TER stationné à la Blancarde, à Marseille. Et à côté du personnage, une inscription en lettres capitales rouges : MACRON.
Le cliché a provoqué la colère d'Eric Saury, du collectif Les naufragés du TER Grasse-Vintimille, qui pointe du doigt la CGT selon un mail publié par 20Minutes : "De grands démocrates respectant la République Française les zozos de Marseille Blancarde. Quand on sait que ce sont les mêmes charmants personnages qui maintiennent tous les TER de la région, vous avez compris pourquoi nous exigeons de l’autorité organisatrice l’ouverture prochaine d’un centre de maintenance TER à Nice Saint-Roch. Et nous, les abonnés naïfs, qui pensions que les cheminots chérissaient leur matériel roulant".
La CGT qui se réjouit de l'oeuvre sur twitter affirme ne pas être à l'origine du tag :Marseille on t'aime
— CGT TUIFRANCE (@CgtTuifrance) 19 avril 2018
Mais qui a tagué «Macron» avec un crucifix dans le cul sur un TER? https://t.co/7Vq9gt0iAx via @20minutes
a déclaré Pascal Guglielmi, représentant syndical qui ajoute dans 20 minutes: "nous condamnons la dégradation de matériel".Nous n’avons pas de peintres dans nos rangs,
L'affaire est très sérieuse pour la SNCF, qui a porté plainte pour intrusion et dégradation, "comme chaque fois qu'il y un train taggé, il y en a beaucoup à Marseille et cela représente un coût important". La direction régionale a déjà procédé au nettoyage de la rame en vue de sa remise en circulation.