La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence a rejeté le placement en détention provisoire de José Anigo, demandée par le parquet de Marseille. En revanche, sa caution a été augmentée, passant de 10.000 à 100.000 euros.
La décision prise par le juge des libertés et de la détention de garder José Anigo libre et sous contrôle judiciaire strict a été confirmée ce mercredi 28 octobre par la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
L'ancien entraîneur et manager de l'OM, est mis en examen pour "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre une extorsion et un homicide volontaire", soupçonné d'avoir voulu venger la mort de son fils, victime d'un réglement de comptes en 2013.
Libre par "mesure de sécurité"
Devant la cour d'appel, le 21 octobre, l'avocat général Pierre Arpaia avait requis le placement en détention de José Anigo, "par mesure de sûreté", évoquant notamment des "risques de pressions et de représailles" sur l'ancien dirigeant de l'Olympique de Marseille.Mais la demande du parquet a été rejetée ce mercredi. La chambre de l'instruction de la cour d'appel a toutefois augmenté la caution de 10.000 euros à 100.000 euros. Sans préciser si le contrôle judiciaire serait renforcé.
Six mois d'enquête avaient mené la police à cette conviction que l'ancien joueur cherchait à venger son fils Adrien. Il aurait sollicité pour cela, la "bande de la Capelette", des jeunes connus pour leur activité dans l'extorsion de bars et restaurants de la ville.
Les fonds auraient été obtenus par l'extorsion aurour de commissions liées à la signature à Lille, du jeune attaquant de l’OM, Isaac Lihadji.
José Anigo nie les faits qui lui sont reprochés.