Les parents du jeune Marseillais sont désespérés. A l'approche des grandes vacances, ils n'ont toujours pas de place en classe ULIS pour l'entrée en 6e de Sandro, qui souffre d'un spectre autistique.
Pour quelques semaines encore, Sandro va à l'école primaire des Olives. Une école ordinaire, où le jeune autiste a intégré une classe ULIS depuis quatre ans.
Sandro, 11 ans, souffre d'un spectre autistique. En septembre, il fera sa rentrée au collège. Sauf qu'il n'y a pas de place pour lui.
"Je ne lui ai toujours pas dit", confie Cathy Galanakis, sa maman très inquiète, il devait passer en classe ULIS au collège mais il n'y a pas de place."
L'angoisse de l'incertitude
Cathy et Pernice Galanakis aimeraient que leur fils soit scolarisé au collège des Caillols, dans une classe ULIS à 10 élèves avec des éducateurs spécialisés. Sandro est sur liste d'attente. Même réponse à leur demande dans deux autres collèges à la Fourragère et à la Rose.
"Ils veulent d'abord le mettre dans le collège de secteur", explique Cathy Galanakis, qui redoute plus que tout que Sandro se retrouve à devoir changer d'établissement en cours d'année si une place se libère.
"Ça va trop le perturber, il n'aime pas le changement, il fait beaucoup de crise d'angoisse, à pleurer, à tout casser...".
"Il a beaucoup de rituels, ça fait plus d'un an que je le prépare pour le collège".
Cathy Galanakis, maman de Sandro
Sandro parle, son autisme n'est pas sévère mais "il ne rentre pas dans les cases". Pour vivre bien sa scolarité, il a besoin de repères fixes et rassurants.
Des rituels qui rassurent
"Il a beaucoup de rituels, ça fait plus d'un an que je le prépare pour le collège".
Pour Cathy Galanakis, s'occuper de Sandro, l'école, les séances avec le pédo-psy, la psychomotricienne, l'orthophoniste, l'équithérapie... c'est un travail à temps complet. La jeune maman a arrêté de travailler pour devenir aidant de son fils, qui a un petit frère de 10 ans, Gianni.
Désemparés, ne sachant plus vers qui se tourner, les Galanakis ont sollicité l'Inspection Académique. Ils espèrent un retour rapide alors que les grandes vacances arrivent à grands pas.
L'absence de solution pour la rentrée est d'autant plus stressante pour la famille que depuis quatre ans, Sandro a une Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS) à temps plein. Et ses parents n'ont toujours pas reçu de réponse confirmant l'attribution de son AVS pour l'an prochain.