Les employés de La Marseillaise seront fixés demain sur leur sort. Le tribunal de commerce se prononcera sur la viabilité de l'entreprise. Un plan de redressement a été proposé par la direction. Le journal affiche aujourd'hui une dette de 4 millions d'euros.
Demain, La Marseillaise sera fixée sur son devenir. Le tribunal de commerce se prononcera sur la suite à donner à l'aventure de La Marseillaise.
Un Plan de redressement a été proposé par la direction. Il prévoit 36 licenciements (au lieu de 44 au départ) sur les 85 salariés. Sur le plan financier, le groupe publicitaire Medias et le groupe immobilier Quartus ont prévu d'injecter 1,3 millions d'euros d'argent frais dans le journal. La dette actuelle s'élève à 4 millions d'euros.
Le dossier avait déjà été renvoyé à deux reprises le mois dernier en raison du retard des créanciers à faire valoir leurs créances. Faisant traîner une période d'attente déjà difficile pour les salariés.
Preuve de la combativité des salariés, ce matin une nouvelle formule de "La Marseillaise" est proposée aux lecteurs. Un journal rajeunit, avec notamment une enquête exclusive sur la jeunesse marseillaise.
La Marseillaise a été créée en 1943. le quotidien est diffusé dans six départements. En 2014, il a dû faire face à un redressement judiciaire, avant d'être racheté par les Editions des Fédérés dirigées par Pierre Dharreville, secrétaire fédéral du PCF.
Le journal est placé en redressement judiciaire depuis novembre 2016. Il a déjà connu deux plans de licenciement.
Un plan de redressement a été préparé par la direction (déposé le 4 avril dernier).. C'est sur l'acceptation de ce plan que doit se prononcer demanin le Tribunal de Commerce de Marseille.