Les manipulateurs radio des hôpitaux publics sont en grève, ce jeudi 21 novembre. Ils répondent à un appel national de la CGT. Ce personnel médico-technique demande la même égalité de traitement que les soignants.
Le personnel des services de radiologie des hôpitaux publics est en grève, ce jeudi. La CGT a lancé un appel national à la mobilisation du personnel médico-social, pour protester contre les mesures annoncées du gouvernement.
À l'hôpital de la Timone, à Marseille, les manipulateurs radio se considèrent oubliés du gouvernement et se sentent exclus des personnels soignants.
"À l'hôpital, il n'y a pas que des médecins, des infirmières et des ASH", s'insurge Christine Lavalet, manipulatrice radio, "si demain on n'était tous en arrêt maladie, il n'y aurait pas d'examens possibles et vous ne serez même pas admis aux urgences".
Ils sont entre 300 et 350 manipulateurs radio, sur l'ensemble de l'AP-HM. La plupart des grévistes présents dans le hall de l'hôpital ce matin, sont venus sur leur temps de repos. Ils sont en sous-effectif et un grand nombre d'entre eux a été réquisitionné.
"Notre profession n'est pas reconnue, on exige de nous des responsabilités et en même temps, on est considéré comme des presse-bouton, on n'existe pas", déclare la manipulatrice de l'AP-HM. "On n'a pas de prime de risque alors que nous transportons des charges lourdes et surtout, nous subissons des rayons ionisants tous les jours".
Cet après-midi, les manipulateurs radio ont prévu de se rassembler devant le siège de l'Agence Régionale de Santé (ARS), à Marseille, pour demander l'égalité de traitement de tous les personnels hospitaliers.