Non seulement le métier de tapissier n'est pas mort, mais il est remis au goût du jour. Patricia-Chloé Lutz réalise des oeuvres d'art avec une passion qu'elle transmet volontiers à ses élèves. Portrait
Tapissier, un vieux métier que l'on croyait disparu, mort et enterré.
Boulevard de la Libération à Marseille, Patricia-Chloé Lutz en a décidé autrement, elle restaure de vieux fauteuils délabrés d'une façon originale et moderne. Une passion qu'elle transmet volontiers à ses élèves.
raconte Patricia.Ici, on aime bien rire. C'est une thérapie. Souvent, quand les gens passent devant la vitrine, ils sont morts de rire, notamment quand on avait mis la marmotte en vitrine
L'image à imprimer, le choix du tissu, sa lumière, sa matière, la tapissière cherche... Et quand elle trouve
Les élèves apprennent à restaurer les vieux fauteuils entièrement à la main parce qu'il n'y a pas d'alternativeMon cœur bat fort, je ne peux pas vous expliquer... Je suis satisfaite
indique la tapissière.Ce n'est pas possible de travailler à la machine, on n'arrive pas à voir l'encadrement du coussin au millimètre près
L'amour du travail bien fait. Cette phrase sonne comme une devise dans l'atelier. Ici, pas de sélection à l'entrée, d'ailleurs, parmi les débutantes, Renée, 74 ans, elle en est à son quatrième fauteuil.
Reportage : Mélanie Frey et Roger Gasc