Noël est un des moments clés de l'année pour le chiffre d'affaires des pâtissiers et c'est aussi l'occasion de se distinguer en proposant des bûches originales. Petit tour d'horizon auprès de trois professionnels rochelais.
Vanille-caramel, marron-mandarine ou chocolat : voilà les trois parfums de bûches proposés par Amaury Lafonta, installé depuis cet été à La Rochelle. Celui qui a obtenu le titre de champion du monde de pâtisserie en 2023 prévoit de produire 450 bûches d'ici à la fin du mois pour satisfaire sa clientèle. Amaury Lafonta est chef pâtissier à La Rochelle : « On nous demande beaucoup le nombre de sortes bûches que l’on va faire, quel goût elles vont avoir et c’est pour ça qu’on a déjà lancé la carte de Noël. On a les premières commandes qui commencent à tomber et ça va très vite arriver maintenant. »
À LIRE AUSSI : Et si La Rochelle était en passe de devenir la capitale mondiale de la pâtisserie ?
En faisant des bûches un peu différentes, c’est une façon d’avoir une autre approche par rapport aux autres pâtissiers.
Thomas PontacqArtisan chocolatier à Aytré
À quelques kilomètres de là, à Aytré, c’est l’effervescence dans la chocolaterie de Thomas Pontacq. Noël représente 45 % du chiffre d’affaires annuel alors, il ne faut pas se rater : « On a de très belles pâtisseries à La Rochelle. En faisant des bûches un peu différentes avec beaucoup de strates, c’est une façon de proposer un dessert plus chocolaté et d’avoir une autre approche de la bûche par rapport aux autres pâtissiers de La Rochelle », précise Thomas Pontacq, artisan chocolatier à Aytré.
Théo Chéreau est installé dans le centre-ville de La Rochelle depuis trois ans. Lui aussi souhaite proposer des produits originaux avec cette année, deux parfums de bûches : chocolat-sarrazin et vanille-pop-corn-tonka.
C’est vrai qu’on subit depuis quelques mois une forte augmentation du chocolat et on est obligé de répercuter sur le prix de vente.
Théo ChéreauPâtissier à La Rochelle
Reportage de Juliette Coulais et d’Augustin Guillot :
Le pâtissier constate aussi que l’augmentation des matières premières a des conséquences sur le prix de ses desserts : « C’est vrai qu’on subit depuis quelques mois une forte augmentation du chocolat et on est obligé de répercuter sur le prix de vente. En plus, on crée un moule spécial sur une thématique particulière, cette année, c'est une thématique marine et ça a un coût pour créer le moule en silicone », explique Théo Chéreau, pâtissier à La Rochelle.
Et à trois semaines de Noël, la plupart des pâtissiers ont déjà ouvert leur carnet de commandes.