Marseille : l'ultime audience de "La Marseillaise" au tribunal de commerce est renvoyée au 16 mai

Ce matin, dès 8H00, amis, soutiens et salariés s'étaient rassemblés devant le tribunal de commerce de Marseille. A l'issu de vingt minutes d'audience, les juges ont décidé de renvoyer le dossier au 16 mai prochain

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dès 8H00 ce matin, mercredi 9 mai, amis, soutiens, lecteurs et salariés ont été appelés à se rassembler devant le tribunal de commerce de Marseille. A 8H30, devait débuter la dernière audience avant la fin de la période d'observation. Après vingt minutes, les juges ont décidé le renvoi du dossier au 16 mai prochain. 
Motif, tous les créanciers n'ont pas encore fait valoir leurs créances, ils ont jusqu'au 11 mai.
Pendant des mois, dirigeants et salariés n'ont pas ménagés leurs efforts et leurs sacrifices pour trouver une solution viable à la pérennité du journal.

Nous sommes prêts, nous avons été contraints à des choix durs, douloureux mais nécessaires. Nous avons redressé la situation

a déclaré Audrey Garino, directrice générale des éditions de Fédérés, la société éditrice de "La Marseillaise". Sans présumer de l'issu de l'audience, elle considère que les efforts produits devraient permettre au journal de sortir du redressement judiciaire.

Notre journal doit vivre, d'abord pour l'avenir du pluralisme de la presse dans notre région et parce que beaucoup de sacrifices ont été demandés aux salariés

a expliqué la CGT dans un communiqué.
Sur les 44 licenciements initialement prévu, 36 seront finalement effectifs.


Le plan social proposé par la direction du journal "La Marseillaise"

Le 16 mai prochain, les dirigeants du journal "La Marseillaise" vont présenter aux juges leur proposition de Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE), déposé le 4 avril dernier.
Sur le plan financier, le groupe Medias Nice-Matin et le groupe publicitaire Quartus injectent 1,3 millions d'euros d'argent frais dans le journal. La dette actuelle s'élève à 7 millions d'euros.
Sur le plan social, la direction annonce 36 licenciements sur les 85 salariés. 44 licenciements étaient initialement prévus. Le plan prévoit aussi un recrutement, celui d'un directeur du développement.
L'avenir du journal "La Marseillaise" créé en décembre 1943 sous l'occupation, est encore incertain, rendez-vous dans une semaine.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information