Pour la sixième fois depuis 2017, des centaines de retraités ont manifesté jeudi 31 janvier dans plusieurs grandes villes de France pour la défense de leur pouvoir d'achat. A Marseille, environ 500 personnes se sont rassemblées.
Comme Bernadette, 70 ans, les retraités réclament une augmentation de leurs pensions et l'annulation d'une hausse de taxe imposée par le gouvernement.
Avec une pension de retraite de 900 euros par mois, Bernadette avoue que c'est de plus en plus difficile. Tout augmente, le chauffage, les impôts, les produits de première nécessité, tout augmente, sauf les pensions de retraite.
Jeudi matin, elle a rejoint d'autres manifestants sur le Vieux Port. Parmi eux, des syndiqués, des non-syndiqués, des dockers, des gilets jaunes ou des salariés de l'AP-HM.
500 personnes ont ensuite défilé sur la Canebière, avant de rejoindre des locaux du Conseil régional, brièvement investis. Neuf syndicats et associations de retraités (UCR-CGT, UCR-FO, UNAR-CFTC, UNIR CFE-CGC, FSU-Retraités, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble et solidaires) appelaient à manifester pour une hausse du pouvoir d'achat.
Les syndicats exigent l'annulation de la hausse de la CSG pour tous les retraités. Aujourd'hui, seuls les retraités touchant moins de 2.000 euros par mois de revenus sont exemptés de cette hausse.
Parmi les autres revendications, figure une revalorisation des pensions à la hauteur de l'inflation, 1,8 % en 2018. Le gouvernement prévoit une revalorisation de 0,3% en 2019 après cinq ans de gel des pensions.