Les sangliers prolifèrent dans les quartiers marseillais, situés à la périphérie de la ville. Ils s'habituent peu à peu à l'homme, et se rapprochent de son habitation. Mais ils restent des animaux sauvages, et posent des problèmes de sécurité pour les habitants.
Les sangliers ont de moins en moins peur de l'homme. Les randonneurs du Parc National des calanques le savent bien. Certaines bêtes flairent les odeurs de pique-nique dans les sacs et pistent les marcheurs, se montrant vivement intéressés par ce qu'ils pourraient trouver à manger.Cette année, justement, l'eau et la nourriture ont manqué dans les zones naturelles. Les sangliers se sont alors approchés des habitations pour tenter de trouver à manger. Dans le 9e arrondissement, les sols du Parc Pastré, géré par les espaces verts de la ville, sont retournés.par endroits. L'animal est friand des racines.
Mais les poubelles l'attirent aussi. Comme toutes celles situées sur les quartiers périphériques de la ville, proches des zones naturelles.
Une réunion rassemblant les représentants de la mairie, de l'Office national des forêts et du Parc des calanques s'est tenue récemment. Des actions préventives ont été décidées, comme des tirs de nuit programmés. Ou, si cela n'est pas suffisant, une battue pour déranger les sangliers, et les pousser à changer de cantonnement.
Les sangliers n'ont plus peutr de l'homme et s'aventurent dans des quartiers marseillais, à la périphérie de la ville
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