Du 29 novembre au 13 décembre, reprise exceptionnelle d'un spectacle de Macha Makéïeff, salué par la presse comme l'un de ses plus beaux. Une comédie fantastique en huit songes sur l'exil des Russes blancs, saga insolente entre cauchemar et vaudeville. Gagnez vos places pour le 8 décembre.
Créée en 2017, cent ans après la révolution d'octobre, La Fuite, jamais jouée du vivant de Mikhaïl Boulgakov, nous plonge dans l'odyssée d'un départ forcé.
Macha Makéïeff, dont les aïeux eurent à souffrir de cet épisode tragique de l'histoire russe, nous en offre une vision intime,
ses blessures et mélancolies pudiques, comme ses volontés crânes d’en jouer et d’en rire.
Ses grands-parents étaient des Russes blancs qui ont fui le sud du pays pour rejoindre la France, après être passés par la Crimée, Sébastopol et Constantinople.
J'étais donc du côté des vaincus, de ceux même que Boulgakov met en scène dans La Fuite !
dit-elle.
Cauchemar et rêve s'entremêlent dans un décor aux lumières crépusculaires signées Jean Bellorini.
Dans "La Fuite", les personnages sont nombreux, représentant "des êtres jetés hors de leur monde, déclassés, réprouvés, portés par une fièvre de vivre". Pour accentuer cette "urgence folle" dans laquelle ils sont précipités, la metteuse en scène a demandé à ses comédiens d'interpréter plusieurs personnages à la fois.Gagnez vos places pour la soirée du 8 décembre
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