Une patrouille de la BAC Nord a secouru une femme victime d'une agression dans la rue, dans le 15e arrondissement de Marseille dans la nuit de vendredi à samedi. L'agresseur, sous le coup d'une obligation de quitter le territoire (OQTF) a été mis en examen et écroué.
Les faits se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi, vers 2 heures du matin, indique le parquet de Marseille dans un communiqué.
"Un équipage de la BAC Nord de Marseille, en patrouille de sécurisation dans le 15ème arrondissement, était alerté par les cris d’une femme. Ils mettaient pied à terre afin d'identifier l’origine des cris. Ils constataient à proximité la présence d’un homme sur une femme qui criait, celui-ci la contraignait au sol et commettait sur elle des faits d'agressions sexuelle", précise la procureure de la République Dominique Laurens.
L'agresseur a immédiatement été interpellé et placé en garde à vue. La victime est âgée de 30 ans. Elle a expliqué aux enquêteurs avoir été violée avant l'arrivée des policiers. Elle présentait également des traces de violence physique, précise le parquet.
En état d'ivresse et sous l'emprise de stupéfiants
L'homme, âgé de 32 ans, a été déféré dimanche présenté devant un juge d’instruction et mis en examen des chefs de "viol aggravé de deux circonstances, en l’espèce commis en état d’ivresse manifeste et sous l’emprise de stupéfiants, et de violence en réunion suivie d’incapacité n’excédant pas 8 jours".
Le suspect a été placé en détention provisoire. Selon le site Actu17, il serait de nationalité algérienne et déjà connu des services de police. La parquet confirme qu'il faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) assortie d’une interdiction de retour.
La procureure de Marseille ajoute les investigations se poursuivent, "les circonstances précises et le déroulé des faits doivent encore être précisés".
Pour l'heure, il n'est pas établi si l'homme et la victime se connaissaient. Ils se seraient rencontrés plus tôt dans la soirée dans le centre de Marseille et seraient ensuite partis avec plusieurs autres individus en voiture, avant d’être déposés tous les deux, dans des conditions restant à déterminer, sur les lieux de l’agression, selon la même source.
