Un cas d'infection au virus de la variole du singe a été diagnostiqué samedi chez un professionnel de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM), apprend-on ce lundi. Le cas est bénin et l'agent a été placé à l'isolement à son domicile.
Le virus Monkeypox (variole du singe) a été détecté chez un professionnel d'un hôpital public marseillais samedi, indique l'AP-HM dans un communiqué.
"Actuellement isolé, il se porte bien", précise l'Assistance Publique. Les personnels ayant été en contact étroit avec le malade ont été informés et pourront consulter la médecine du travail s'ils le souhaitent pour "clarifier le risque d'exposition" et être informés sur le vaccin.
Le risque d'une transmission à des patients écarté
"Au vu des informations actuelles, probabilité d'une contamination à d'autres personnes est jugée négligeable", assure l'AP-HM.
Cela vaut tout particulièrement pour les patients de l'hôpital concerné, "étant donné les précautions appliquées par le professionnel".
La variole du singe est une maladie infectieuse virale rare. Le virus Monkeypox se transmet essentiellement à l'homme par des rongeurs, puis la contamination se fait de personne à personne par gouttelette ou contact rapproché.
Premier cas en Paca
Les symptômes sont comparables à ceux de la variole mais la maladie est moins sévère.
Le premier cas d’infection par le virus Monkeypox a été confirmé en France le 19 mai dernier en région parisienne.
Santé Publique France indique qu'au 3 juin 2022, 51 cas confirmés de Monkeypox ont été rapportés : 37 en Ile-de-France, 6 en Occitanie, 4 en Auvergne-Rhône-Alpes, 2 en Normandie, 1 dans les Hauts-de-France et 1 en Centre-val de Loire. Tous les cas investigués sont des hommes, âgés entre 22 et 63 ans. Aucun n’est décédé.
Ce premier cas de variole du singe confirmé à Marseille est aussi le premier en Paca.