Les Girondins Jean-Charles Dugény, Thierry Grandet et Didier Chagneau ont été sérieux pour gagner assez facilement leur 3è partie face à Christian Jacoub, Damien Grégoire et Hervé Bouchut. Un succès avec la manière 13 à 2 assez rapide contre une équipe qui a tout donné, mais ça n'a pas suffit...
S'il y a bien une équipe qui fait preuve de régularité depuis quelques années, c'est la formation girondine Dugény - Grandet - Chagneau. Vainqueurs du Mondial à pétanque en 2016, demi-finaliste l'an passé, ceux qui font logiquement partie des favoris de l'édition 2018 passent une première journée assez tranquille. Ce troisième tour disputé face à une équipe rhodanienne composée par Grégoire - Jacoub et Bouchut n'a pas dérogé à la règle. Sept mènes pour un peu plus d'une demi-heure et un succès 13 à 2.
Dugény, le métronome
Le capitaine et pointeur Jean-Charles Dugény aura joué à la perfection de la première à la dernière boule reprenant systématiquement l'avantage face à des adversaires qui se sont battus avec leurs armes, parvenant même à tirer le bouchon à la troisième mène par Hervé Bouchut, mais cette fois la marche étai trop haute pour les joueurs licenciés au club de Pomeys (69). Sereinement les Girondins ont pris l'ascendant grâce à une tactique assez offensive durant laquelle les tireurs ont eu la part belle.Chagneau entre palets et carreaux
Didier Chagneau, champion du monde en 2006 a de nouveau montré qu'il était un tir hors pair. Le joueur du club de Burdigala Pétanque à Villenave d'Ornon a été d'une régularité effarante lors des sept mènes disputées sous une forte chaleur. Il a enchaîné plusieurs palets et carreaux qui n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires.
Gagner une partie avec autant de confort et en s'étant économisé physiquement c'est intéressant pour la suite de la compétition, car le chemin est encore long pour arriver au Mucem.
Cette équipe Dugény - Grandet - Chagneau possède beaucoup d'expérience, elle a le talent pour bousculer les meilleurs, et surtout elle a déjà connu le goût de la victoire dans un Mondial à pétanque. Autant d'atouts qui pourrait lui permettre d'aller loin dans ce cru 2018 très relevé.
Mais on ne s'enflamme pas pour autant comme le disait Jean-Charles Dugény après la victoire "interrogez à tous ceux qui ont eu la chance de gagner ce titre comme nous ce qu'ils redoutent ? Principalement les deux premiers jours. On va donc essayer de sortir des deux premiers jours, de faire partie après partie, et d'essayer de gagner toujours une partie de plus."
Dans tous les cas, les Girondins seront au rendez-vous de la quatrième partie lundi matin au parc Borély.