Nouveaux blocages dès 6h lundi aux prisons des Baumettes, Luynes, le Pontet et Salon-de-Provence

Les syndicats de surveillants de prison ont rejeté le projet négocié avec l'administration. Ils appellent au blocage total dès lundi dans les établissements. Ils devraient intervenir dès 6h aux Baumettes à Marseille, Luynes, Tarascon, Salon-de-Provence, ou Le Pontet près d'Avignon... 

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On ne lâche rien.


C'est le mot d'ordre de la CGT et de FO Pénitentiaire ce dimanche, après le rejet du projet d'accord négocié avec le gouvernement. De nouveaux blocages devraient intervenir dès lundi dans les prisons de la région déjà mobilisés depuis plusieurs jours, aux Baumettes à Marseille, à Luynes près d'Aix-en-Provence qui a connu des débordements vendredi, Tarascon où une surveillante a été agressée , Salon-de-Provence ou encore Le Pontet près d'Avignon.

La CGT réaffirme dès à présent son appel à un blocage total de l’ensemble des établissements, dès lundi 22 Janvier 2018. 
 

Pas de hausse de salaire


"Ce mouvement reconductibles est appelé à durer.."  indique le syndicat dans un communiqué. Par la même voie, la ministre de la Justice Nicole Belloubet "prend acte du refus des deux organisations syndicales", l'Ufap-Unsa Justice (majoritaire) et la CGT-Pénitentiaire, de signer le texte pourtant négocié avec le gouvernement durant la semaine sur base d'une plateforme commune de revendications. L'accord prévoyait notamment la création de 1.100 emplois sur quatre ans et une prise en charge spécifique des détenus radicalisés, mais pas de revalorisation des salaires. 
 

Propositions insuffisantes


L'Ufap-Unsa (40%) et la CGT-Pénitentiaire (environ 15%) jugent ces propositions "bien en deçà des attentes des collègues mobilisés", notamment en ce qui concerne les indemnités, le statut des surveillants et considèrent les créations de postes insuffisantes. Quant à FO-Pénitentiaire (environ 30%), qui avait dès hier matin appelé à durcir le ton, elle rappelle avoir "toujours eu dans sa plate-forme revendicative l’indemnitaire". Elle "maintient avec fermeté et détermination l'action engagée en appelant l'ensemble des personnels à bloquer totalement l'institution dès le lundi 22 janvier".


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