Plusieurs collectifs ont appelé à se rassembler ce samedi 22 mai sur l'esplanade du Mucem pour "tous ensemble pour nos libertés". Un rassemblement festif et musical entrecoupé de prises de paroles des représentants des différents collectifs.

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Liberté !Liberté ! ont scandé les personnes réunies devant le MUCEM, après avoir dansé sur "résiste"  et chanté de nombreuses reprises connues mais réécrites pour l'occasion avec des paroles explicites sur la pandémie et la situation actuelle.

Ces mises en scène, comme symbole des messages délivrés cette après-midi par les différents collectifs présents comme "Réinfo Covid", "Laissons les médecins prescrire", "réaction 19", "Les pendus", "Collectif du 13", "Enfance et libertés" ou encore le site d'information  "Bon sens".

"Nous sommes venus pour défendre nos libertés, unir et réunir les citoyens qui veulent agir et réagir", explique Vincent Fourniret du collectif Réinfo Covid.

Martine Wonner, médecin et députée dans la quatrième circonscription du Bas-Rhin, ex-LREM, connue pour ses positions sur l'hydroxychloroquine, le port du masque et les vaccins à ARN messager, a longuement pris la parole pour parler de la situation actuelle face à la crise.

Pour les éclairages juridiques c'est Carlos Brusa de "réaction 19" qui s'est exprimé.

Les membres de "Réinfo covid" se sont présentés comme des diplomates à la rencontre des gens. Ils veulent interroger, poser des questions pour faire réfléchir.

"Mettre en lien les gens, dans la prudence et le courage", ont-ils répété.

"Le but de cette journée était de se rencontrer, d'être entouré d'humains libres et de poser les bases du monde de demain", indique une femme, assez méfiante envers la presse et qui n'en dira pas plus.

Beaucoup d'échanges et de bienveillance entre les membres des différents collectifs devant un public venu en nombre qui applaudissait à chaque proposition.

« Maintenant il faut avancer et être force de proposition…on propose une autre voie démocratique, un autre discours d’ouverture», indique un des nombreux orateurs.

Et les prochaines échéances électorales ont bien évidemment été évoquées, même si personne de la liste des régionales" Un Nôtre Monde" n'a pris la parole. 

"Le système est en train de s'effondrer tout seul, nous on est justes observateurs de ce qui se passe et on est force de propositions. Nous sommes absolument apolitiques", insiste Vincent Fourniret, membre du collectif "Réinfo Covid".

Car pour changer ce système que tous semblent rejeter en bloc, et "co-construire différemment", les participants ont expliqué que cela passait aussi par les urnes.

Si par exemple "Réinfo Covid" précise ne pas prendre part aux élections et ne figurer sur aucune liste que ce soit, ils ont annoncé apporter leur soutien aux listes 100% citoyennes.

"Tout cela pourra se faire au niveau local, oui le collectif va soutenir les citoyens engagés dans ce combat, ces élections sont le 1e pas pour se faire entendre", a expliqué un membre du collectif sur scène devant l'assemblée.

Parmi les autres thématiques abordées lors de cette journée, les souffrances engendrées par les différentes "limitations de libertés" comme le port obligatoire du masque. Lors de ce rassemblement, en signe de protestation et aussi parce que ce sont leurs intimes convictions, les participants n'en portaient pas.

Ils dénoncent "cette dictature du port obligatoire du masque, du confinement, des amendes, des tests naso-pharyngés..."

Certains collectifs de parents d'élèves présents ont même évoqué "la proposition de revenir à l’école démocratique, monnaie locale, instruction en famille".

Avancez avec votre cœur, plutôt qu’être dans votre mental

Plusieurs chefs de file de ces collectifs représentés lors de ce rassemblement ont pris la parole pour expliquer ce sur quoi ils luttent au quotidien.

Comme la mise en place des "cafés Libertés" à Forcalquier, fief de Christophe Castaner. 

"On essaye de porter notre message, aider les gens à réfléchir sur ce qu’il se passe", explique une militante, qui dit "lutter contre la pensée unique et pour la liberté" en brandissant son panneau où l'on peut lire «  à partir du moment où on obéit comme une machine, désobéir devient un acte humain ».

Le maître-mot était que les citoyens se réapproprient leur "propre souveraineté car les gens sont matraqués par des chiffres, des informations et sont hypnotisés, le plus important c'est d'écouter son coeur et sa souveraineté", précise encore Vincent Fourniret.

 De nombreuses personnes du monde médical étaient présentes, certaines portant des t-shirt avec écrit "soignants"  parmi les personnes rassemblées.

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