Régionales 2021 en Provence Alpes-Côte d'Azur : des Verts aux "repentis du FN", Renaud Muselier veut l'union

Candidat à un deuxième mandat, le président sortant de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier a appelé jeudi à un vaste rassemblement de "bon sens" autour de son nom dès le premier tour de scrutin.

"Je veux bien faire l'alliance avec des Muselier compatibles", a déclaré Renaud Muselier mercredi soir dans le journal régional de France 3.

"J'ai des Verts qui veulent venir avec moi, ce que j'appelle des Verts qui sont d'accord pour le Tour de France, qui ne financent pas les mosquées payées par les Turcs ou qui acceptent les sapins de Noël, j'ai des repentis de Front national qui veulent venir parce qu'ils ont compris que là-bas c'était une impasse et que ça n'a absolument aucun intérêt...", a-t-il expliqué. 

Le candidat LR à la région ouvre les bras à ceux qui veulent le suivre et tend la main à la candidate de la majorité présidentielle Sophie Cluzel.

"J'ai la République en Marche avec un membre du gouvernement qui est un candidat contre moi, à eux de savoir s'ils veulent me soutenir". 

Une volonté d'ouverture affichée à la conférence de presse du candidat plus tôt dans la journée par les poids lourds régionaux de sa famille politique : Christian Estrosi, maire de Nice, Martine Vassal, présidente de la métropole Aix-Marseille Provence et du département des Bouches-du-Rhône et Hubert Falco, président de la métropole Toulon-Provence-Méditerranée et maire de Toulon.

Une volonté d'union qui divise la droite

Mais pour d'autres pas question de déroger au dogme du parti. Julien Aubert, député du Vaucluse affirme qu'il ne rejoindra pas une liste qui accepte des macronistes.

Le maire LR de Cannes, David Lisnard, a annoncé lui aussi qu'il se désolidariserait de Renaud Muselier s'il fait alliance avec LREM. Même intransigeance du côté du député des Alpes-Maritimes et président du conseil départemental, Eric Ciotti, qui ne veut pas brouiller le message du parti pour la prochaine présidentielle.

"Je pars du principe que je dois rassembler, j'ai fait comme ça toute ma vie", répond Renaud Muselier qui précise que "les listes ne sont pas faites". Il ajoute : "j'ai dit qu'il n'y aurait pas d'accord d'appareil, je veux sortir du carcan des familles et des partis politiques".

Selon les derniers sondages, le candidat du Rassemblement national, l'eurodéputé Thierry Mariani, arriverait en tête du premier tour de ce scrutin mais Renaud Muselier l'emporterait au second tour.

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