Témoignage. "C'est un kidnapping de mon fils" : la mère d'un lycéen placé en garde à vue à Marseille demande sa libération

Publié le Écrit par Guilhem Ricavy

Plusieurs élèves ont été placés en garde à vue mardi 7 mars en marge de la manifestation contre la réforme des retraites. Un rassemblement pour demander leur libération s'est tenu ce matin devant le commissariat de Noailles.

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Pour la troisième fois depuis hier, ils se sont rassemblés devant le commissariat de Noailles. Sur la Canebière, mercredi 8 mars, en milieu de matinée, militants syndicaux et camarades de classe se sont réunis un nouvelle fois pour demander la libération des lycéens placés en garde à vue la veille, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites. Quelque deux cents personnes étaient présentes, a constaté France 3 Provence-Alpes.

Ces élèves mineurs qui participaient au blocage du lycée Thiers, également près de la Canebière, ont été interpellés mardi 7 mars vers 10 h. Spontanément, un rassemblement de leurs camarades s'était organisé devant le commissariat pour manifester leur soutien. Un nouveau rassemblement devant le commissariat avait eu lieu quelques heures plus tard, en milieu d'après-midi, pour demander à la fois la libération des jeunes et des précisions "sur leurs conditions de leur garde à vue."

"On l'a voulu, on l'a eu"

Dans les rangs des manifestants ce mercredi matin devant le commissariat de Noailles, la maman de Matéo, l'un des jeunes en garde à vue depuis la veille.

"Quand je me suis présentée mardi au commissariat, on m'a demandé : vous êtes bien la maman de Matéo ? J'ai répondu oui bien sûr", raconte la mère de famille à France 3 Provence-Alpes.

"Ils m'ont demandé : c'est bien votre fils qui est passé à BFM ? J'ai répondu oui. Et là ils m'ont dit : on l'a voulu, on l'a eu, poursuit la maman de Matéo. Pourquoi ? Parce qu'à la fin de son interview il dénonce les violences policières."

"Pour moi c'est un kidnapping de mon fils car depuis je n'ai aucune nouvelles", ajoute la mère de Matéo.

Huit mineurs auraient été interpellés à Marseille mardi 7 mars, selon la CGT, Sud et la FSU.

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