Une fillette de six mois brûlée dans une crèche, la directrice et deux employées devant le juge d'instruction

À Marseille, le 3 juillet dernier, une mère de famille était appelée par la crèche située dans le 2ᵉ arrondissement de Marseille qui garde sa fille de six mois. L’enfant présente plusieurs brûlures sur le corps.

Le 3 juillet dernier, une crèche privée de la Joliette, où était gardée l'enfant de six mois, a appelé la mère de famille pour la prévenir. Sa fille était brûlée sur le corps à plusieurs endroits. Les circonstances de ces blessures ne sont pas connues pour le moment.

Une information judiciaire ouverte

Afin de déterminer l’origine et les circonstances de ces brûlures, "quatre employées et la directrice de la structure située dans le 2ᵉ arrondissement de Marseille ont été placées en garde à vue mercredi 10 juillet, précise le parquet de Marseille.

Sur les cinq personnels de la crèche entendus en garde à vue, deux ont été relaxés et les trois autres personnes, dont la directrice, ont été déférées ce vendredi et sont entendues par le juge d'instruction. Le parquet de Marseille "a requis leur placement sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par le parquet des chefs de violence volontaires sur mineurs de 15 ans et non-assistance à personne en danger", indique le procureur de la République.

Le parquet requerra leur placement sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer un emploi impliquant un contact régulier avec un mineur.

Des brûlures au 1e et 2ᵉ degré

Selon Le Parisien,"l’examen médical concluait à des brûlures aux 1ᵉʳ et 2ᵉ degrés sur les mains, les jambes et l’abdomen". Le parquet de Marseille précise qu’"à ce stade ni l’origine des brûlures ni les responsabilités des mises en cause ne sont établies et rappelle la présomption d’innocence".

La Provence, explique que "le bébé souffre de brûlures aux mains, aux jambes et à l'abdomen" et précise que "lors des auditions menées durant les 48 heures de garde à vue des cinq membres du personnel, les policiers de la Division de la criminalité territoriale (DCT) ont relevé des 'discordances'  entre les différentes versions".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité