Ce que l’on sait de l’intrusion d’un individu dans une crèche à Marseille

Vendredi 15 mars en fin d’après-midi, un individu s’est introduit dans l’enceinte de la crèche Mazargues, à Marseille (9ᵉ arrondissement). Il serait venu se mettre à l’abri dans une petite cabane dans la cour, pour se protéger d’un danger.

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Vendredi 15 mars, en fin d’après-midi, un individu s’est introduit au sein de la crèche Marzagues, dans le 9ᵉ arrondissement de Marseille.

Une intrusion "sans mauvaise intention"

Selon un tweet de DocAmine, médecin marseillais, rapportant les propos d’un parent, l’homme "menaçant a tenté de s’introduire violemment dans la crèche".

Des propos démentis par Sophie Guérard, adjointe au maire de Marseille. "Il est passé par-dessus la palissade. Il ne l’a pas fait avec une mauvaise intention, mais parce qu’il se sentait en danger. Il est allé se cacher dans une petite cabane au fond de la crèche", détaille-t-elle à France 3 Provence-Alpes. À la suite de l’intrusion dans l’enceinte de l’établissement, "les agentes ont appliqué le protocole de confinement". Dix agentes étaient présentes, 27 enfants et quatre parents.

Une intervention 40 minutes après le premier appel

Dans son tweet, DocAmine dénonce la non-intervention de la police, faute d’un "manque d’effectif". Lors de notre échange, l’adjointe au maire déclare que les agentes ont appelé le 17. Ne voyant pas les forces de l’ordre arriver, une maman présente sur place et également confinée les a rappelés. Vingt minutes après le premier appel, n’ayant toujours aucune intervention, la directrice de la crèche a pris la décision de contacter la police municipale, qui est arrivée 20 minutes après. "Ils ont appréhendé l’individu et le protocole de confinement a été levé", explique Sophie Guérard.

Ils sont donc intervenus 40 minutes après le début de l’évènement. Un manquement sur lequel le médecin marseillais interpelle. "La tentative d’intrusion a duré quasiment une heure ! Une heure de confinement forcé avec des enfants en bas âge, pendant laquelle parents et personnels n’ont trouvé aucune aide, ni de la part des forces de l’ordre, ni de la part de la mairie." En réponse, elle confirme que "les process sont manifestement à revoir" et confie s’y "employer". "Une réunion avec la police nationale et municipale est en cours de montage, car oui, je vous l’accorde, 40 minutes, c'est bien trop long".

Ouverture d’une double cellule psychologique

Suite à cet évènement, une double cellule psychologique a été ouverte : à la fois à destination des agentes, mais également pour les familles. Sophie Guérard ajoute que vendredi prochain, les services de la ville se rendront sur place pour renforcer l’équipement par lequel l’individu s’est introduit. À 17 heures, le même jour, l’adjointe ira à la rencontre des parents. Elle a tenu à "saluer le travail remarquable de l’intégralité de la crèche qui a parfaitement appliqué le protocole de confinement".  

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