À 36 ans, ce Vauclusien d’origine est à la fois champion olympique, champion du monde, champion d’Europe et champion de France de canoë. Il a donné ses premiers coups de pagaie au club de Marseille et c’est ici que Nathalie Simon le rejoint pour un cours intensif et complètement waouh !
Comme Obélix dans la marmite, Denis est tombé dans le canoë quand il était petit. Avec une tante monitrice et un cousin en équipe de France, il commence à pratiquer à 12 ans. Il apprend à naviguer en rivière, mais aussi en mer, un sacré atout qui lui permet de se démarquer de ses concurrents lors de compétitions.
Canoë ou kayak, quelle différence ?
Souvent associées, les deux pratiques sont pourtant différentes. Le canoë se pratique à genoux et muni d’une pagaie simple tandis que le kayak se fait assis avec une pagaie double. Autre différence, leur origine. Tandis que le canoë a été inventé par les Indiens d’Amérique pour naviguer à travers les cours d’eau américains, le kayak a été créé par des Esquimaux pour chasser le phoque.
Pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, on parlera de compétitions de canoë-kayak. Cependant, les épreuves seront bien distinctes selon l’embarcation choisie. Il y aura les épreuves de slalom en kayak ou en canoë et les épreuves de sprint en kayak ou en canoë. Auxquelles se rajoutera une nouvelle discipline pour la première fois intégrée à la compétition dans des Jeux Olympiques, le slalom extrême appelé aussi kayak cross.
Marseille Mazargues Canoë-Kayak, terre de champions
À sa création, le club n’avait qu’une volonté, faire sortir les Marseillais de leur ville pour aller découvrir les rivières des alentours. Puis au vu de l’effervescence qui s’est engrangée, la compétition a pris petit à petit une grande place au sein du club.
Plein d’ambition, le club marseillais a réussi à se créer un nom grâce à ses adhérents devenus champions. Avant Denis Gargaud Chanut, c’était la kayakiste Myriam Fox-Jérusalmi qui a fait les fiertés du club. Elle a été championne du monde du kayak entre 1983 et 1995, mais aussi médaillée de bronze aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996.
Plus qu’un club, une deuxième famille pour ces athlètes qui continuent à être licenciés à Marseille, même s’ils n’habitent plus dans la région.
Denis Gargaud Chanut, le slalom dans la peau
Qui de mieux placé qu’un champion olympique pour nous expliquer les règles du slalom au canoë-kayak… Avant de se jeter à l’eau, le parcours sur la rivière doit être tracé. 18 à 25 portes seront installées tout le long de celui-ci avec un seul objectif pour les sportifs, les passer les unes après les autres sans les toucher. Gare à celui qui les effleurera et qui prendra donc deux secondes de pénalité. Pour le sportif qui passerait complètement à côté, là, c’est 50 secondes de pénalité.
La clé pour devenir un grand champion, pratiquer intensément, bien étudier les parcours et surtout, avoir confiance en soi !
En avant Paris 2024
À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, c’est tout un site qui a été créé pour accueillir les épreuves de canoë-kayak. À Vaires-sur-Marne précisément, un canal d’amenée a été construit afin de fournir le stade d’eau vive. Tout est entièrement artificiel et c’est d’ailleurs la règle pour les sites olympiques depuis 2000. Cela facilite évidemment l’organisation des compétitions puisque ça permet un débit d’eau régulier.
En plus de travailler à l’organisation des compétitions de canoë-kayak pour Paris 2024, Denis Gargaud Chanut s’entraîne pour Jes jeux. Reste que, pour l'heure, le champion de 36 ans n'a pas été sélectionné pour la compétition avec l'équipe de France. Une décision qu'il a contestée, en vain, devant les tribunaux. Denis Gargaud Chanut a étudié différentes options afin d'obtenir une réponse sur le fond.
"Wahou le Sud !" : le canoë
Dimanche 8 octobre à 12h55 sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur
Présenté par Nathalie Simon
Réalisé par Nicolas Mastras
Producteur Exécutif Amda Production