2 000 capteurs sont disponibles pour les citoyens désireux de participer à la collecte de données sur la pollution aux particules fines dans l'air à Marseille.
Des petits boîtiers, distribués par la Métropole, permettent aux habitants de Marseille de mesurer la qualité de l'air. Un code couleur indique le taux de concentration en particules polluantes.
Il s'agit d'une démarche citoyenne, qui fait sortir la perception de la qualité de l'air de la sphère scientifique. Chaque jour, nous respirons environ 15.000 litres d'air. Chaque utilisateur peut ainsi vérifier la qualité de l'air dans son entourage, mais aussi participer à la collecte de données des scientifiques.
Il y a un côté science participative. Les gens participent à un effort collectif.
Névénick CalecResponsable innovation du projet européen DIAMS
Les données sont transmises au réseau DIAMS, qui les analyse et peut travailler à l'amélioration de la qualité de l'air.
L'autre aspect de l'expérience est pédagogique. Un rapport direct aux informations sur la pollution devrait nous inciter à changer nos comportements.
A Gardane, Raymonde et Georges Pasté ont été parmi les premiers à tenter l'expérience. Ils relèvent les résultats du capteur chaque matin.
J'attends que, à l'issue de la mise en route de tous ces capteurs, le législateur puisse prendre des décisions.
Raymonde PastéAdhérente au projet DIAMS
Les capteurs sont à commander sur le site Airdiams et peuvent se récupérer chez Atmosud à Marseille. L'expérience durera jusqu'en octobre prochain.