A quelques jours du début du Mondial La Marseillaise à pétanque 2020, voici quelques conseils pour briller sur les terrains comme les pros. Regardez nos vidéos conseils pour bien entamer le jeu et réussir tous vos coups.
Pointer plombé, en demi-portée, tirer de rafle ou plein fer, les techniques n'auront plus de secret pour vous.
Vous avez envie de jouer comme les pros du Mondial La Marseillaise à pétanque, et c'est bien normal. On vous propose de découvrir ici en vidéo les conseils d'Yves Hours.
Ce bouliste livre ses techniques pour réaliser les coups essentiels à la pétanque. Et on commence par les tirs.
Pétanque : le tir de rafle
Pour le tir, il existe différentes techniques, selon les circonstances de la partie et le type de terrain sur lequel elle se déroule.Le tir de rafle, ou tir à la raspaille, est un tir que l'on fait en faisant rouler sa boule avant d'impacter une boule adverse. Il se pratique soit debout, soit en position accroupie, selon la distance de la boule à impacter et la nature du terrain.
Pour réaliser ce coup, il faut envoyer puissamment sa boule à ras de terre directement sur les boules adverses.
La distance entre le tireur et les boules visées est inversement proportionnelle à la réussite du coup. En effet, moins le tir de rafle a de distance à parcourir, plus il aura une vitesse importante à même de faire des dégâts considérables.
L’ancrage au sol et le mouvement du bras opposé à celui du tir garantissent l’équilibre du joueur, conditionnant ainsi partiellement sa réussite.
Pétanque : le tir plein fer
Si, sur un terrain dur et relativement régulier, on peut privilégier un tir de rafle selon le jeu, sur terrain sablonneux et mou, il est préférable de faire retomber sa boule directement sur celle de l’adversaire.L’impact la délogera de par sa puissance et peut permettre de faire un carreau ou au moins de faire de la place au pointeur. L’élément sablonneux devrait freiner la boule du tireur et la stabiliser à la place de celle de son adversaire ou non loin.
Le tireur doit se focaliser sur le mouvement, la trajectoire et le but qu’il veut impulser à sa boule.
Les autres éléments de son corps sont également primordiaux afin de trouver un équilibre assurant la réussite du geste ; notamment le bras opposé qui doit un véritable pilier contrepoids.
Pétanque : le pointé-roulé
Pointer sans tenir compte de la physionomie du terrain utilisé ou des potentiels obstacles est voué à l’échec. C’est pourquoi il existe des techniques distinctes permettant de s’adapter à toutes les éventualités.Le pointé-roulé, ou à la roulette, est adapté à un terrain régulier, plutôt dur et surtout pas trop caillouteux. Pour bien exécuter son geste, il faut regarder les revers du terrain.
Les revers sont les mouvements du terrain, petite bosse ou rigole, tout ce qui pourrait influencer la trajectoire de la boule. Reste ensuite à doser la force du tir, pour arriver en roulant au plus près du bouchon.
Pétanque : le pointé en demi-donnée
Lorsqu’un terrain s’avère irrégulier, mou ou caillouteux, la roulette n’est pas adaptée. Dès lors, le joueur peut utiliser la demi-donnée (ou demi-portée).La demi-portée est la technique la plus utilisée car la plus polyvalente. Elle consiste à faire retomber sa boule à mi-distance entre le rond de lancer et le cochonnet. Cela suggère une trajectoire en cloche, pas trop appuyée.
Il ne faut pas que la boule possède trop de vitesse au moment de l’impact avec le sol, sans quoi, elle ne roulera pas jusqu’au cochonnet.
Puisqu’il ne faut pas que la boule monte trop haut, il est conseillé de la lancer en étant assis ou accroupi. Cette technique permettra de limiter son amplitude tout en étant un gage de précision.
À noter qu’en cas de terrain sablonneux ou très mou, la demi-portée perdra son efficacité (pas de possibilité de rouler après l’impact au sol).
Pétanque : le pointé-plombé
En cas de terrain très difficile et/ou encombré, le pointer plombé (ou portée) est recommandé. Toutefois, très difficile, il demande un entraînement important pour le maîtriser.Pour l’effectuer, il faut donner à la boule une trajectoire en cloche la plus ample possible. Ainsi, lorsqu’elle va retomber au sol, la boule ne bougera que très peu, ralentie par la vitesse de l’impact. Il faut donc viser un point proche du cochonnet.
Cette technique peut être employée quel que soit le type de terrain, mais possède un rendement diabolique sur les terrains mous et sablonneux.