L'interdiction des terrasses chauffées est appliquée depuis mars 2022 à Marseille comme dans le reste de l'hexagone pour réduire la consommation d’énergie et l’émission de gaz à effet de serre.
Depuis presqu'un an à Marseille, les terrasses ne sont plus chauffées. Avec les températures clémentes de cet hiver, la mesure ne semble pas gêner ces deux Marseillaises.
"Ça permet de faire des économies d'énergie, je pense qu'on pollue déjà suffisamment la planète et on est déjà en retard pour rattraper tout ce qu'on a fait, donc je trouve que c'est très bien", déclare la première consommatrice, attablée au soleil. "Ça sert à rien de chauffer dehors, on se met à l'intérieur si on a froid, fait remarquer une seconde au micro de Maroine Jit et Thierry Bézer.
Dans la deuxième ville de France, ensoleillée 230 jours par an, le chiffre d'affaires des professionnels n'a pas été impacté par cette loi, contrairement à d'autres régions moins favorisées par la météo cet hiver.
Depuis mars 2022, cette gérante ne chauffe plus sa terrasse, sa consommation d'énergie a baissé mais ses factures ont quand même augmenté à cause de la crise énergétique. "Je payais avant environ mille et quelques euros, je paie maintenant quatre mille euros, alors que je n'utilise plus les chauffages, qu'entre parenthèses, j'utilisais très peu."
Les établissements qui continuent de chauffer leurs terrasses risquent jusqu'à 1 500 euros d'amende.