A la suite des attentats meurtriers de Paris, les forces de l'ordre travaillent sans relâche. Bernard Cazeneuve a annoncé "168 perquisitions administratives cette nuit, ayant conduit "à 23 interpellations et à la saisie de 31 armes". Marseille figure parmi les villes concernées.
Les forces de l'ordre ont mené dans la nuit de dimanche à lundi 168 perquisitions administratives qui ont conduit à 23 interpellations et à la saisie de 31 armes, dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats de Paris, a annoncé Bernard Cazeneuve.
104 assignations à résidence
Toujours dans ce cadre, le ministre de l'Intérieur a déjà prononcé au cours des dernières 48 heures "104 assignations à résidence" à l'encontre "d'individus qui font l'objet d'une attention particulière de nos services".Les perquisitions ont eu lieu "dans 19 départements", notamment en région parisienne, à Lille, dans le Nord, à Lyon, à Toulouse, à Marseille, "dans toutes les grandes agglomérations de France", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse à Paris, affirmant qu'"aucun territoire de la République n'est négligé".
Lors de ces perquisitions "au domicile d'invidus suspects à différents titres", "31 armes dont 19 armes de poing, huit armes longues et quatre armes de guerre" ont été saisies"
a détaillé le ministre, ajoutant que des ordinateurs, des disques durs et des téléphones avaient également été récupérés.
"Vingt-trois individus ont été interpellés et placés en garde à vue."
"Ce n'est là qu'un début. Ces actions vont se poursuivre. La riposte de la République sera d'ampleur, elle sera totale", a-t-il martelé.
"Au-delà des saisies et des interpellations, ces perquisitions nous permettent d'accélérer nos investigations sur les objectifs radicalisés et de nourrir les informations dont nous disposons", a-t-il insisté.