Dorel Nacou est né en Roumanie, arrivé clandestinement en France à l'âge de 20 ans. Il travaille aujourd'hui sur le chantier naval de La Ciotat et s'apprête à prendre le large pour la Mini-Transat, une course en solitaire à travers l'Atlantique entre La Rochelle et la Martinique. Portrait.
Originaire d'un petit village de Roumanie, dans les Carpates, Dorel Nacou est arrivé en France à l'âge de 20 ans, caché dans le faux plafond d'un train. Une fois arrivé dans la région, il est aidé par une famille marseillaise puis suit une formation de charpentier de marine. Il trouve ensuite un emploi d'ouvrier sur le chantier naval de La Ciotat où il travaille encore aujourd'hui.
La construction navale le mène à la voile. Après des années de régates à Marseille, Dorel Nacou s'est engagé dans une grande aventure : la Mini-Transat. Une course en solitaire à travers l'Atlantique entre La Rochelle et la Martinique sur un petit bateau de 6m50 de long.
Ce long parcours de 4050 milles nautiques se fera en deux étapes. La première, au départ de La Rochelle le 1er otobre ira à Las Palmas de Gran Canaria situé dans l’archipel des Canaries. Longue de 1350 milles et d’une durée de 7 jours environ, elle sera pour certains coureurs, leur première grande course au large. Après une sortie tactique du Golfe de Gascogne, ils navigueront le long des côtes portugaises avant d'arriver dans l’archipel des Canaries.
La seconde de 2700 milles durera deux semaines environ, en partant de Las Palmas de Gran Canaria début novembre. Les concurrents, après avoir négocié une sortie de l’archipel des Canaries perturbée par le relief important de ces nombreuses îles, devraient rapidement rencontrer les Alizés, vents portants jusqu’à l’arrivée finale au Marin en Martinique à partir de mi-novembre.
Ils seront plus de 85 skippers à prendre le départ de cette Mini-Transat en solitaire.