Clément B, 23 ans et Mahiedine M, 29 ans ont été arrêtés à Marseille ce matin. Ils étaient sur le point de commettre un attentat sur le sol français dans les tout prochains jours. Ces deux hommes radicalisés ont déjà fait de la prison pour d'autres faits non terroristes.
Qui sont les interpellés ?
- Clément B. a 23 ans, il est né à Ermont dans le Val d'Oise. Ce Français a déjà fait de la prison pour des faits non liés au terrorisme.
- Mahiedine M. A 29 ans, il est né à Croix dans le Nord. Lui aussi de nationalité française, il a également fait de la prison mais aussi pour des faits de droit commun.
Où ont eu lieu les interpellations ?
Les interpellations ont eu lieu en plein centre de Marseille au 58, de la rue de Crimée dans le 3ème arrondissement. Les deux hommes avaient loué il y a dix jours un appartement au 7eme étage d'une résidence où vivent beaucoup d'étudiants mais aussi des familles.Qu'a-t-il été trouvé dans l'appartement ?
- Des armes : un fusil mitrailleur, deux armes de poins, un silencieux et un coueau de chasse
- Des explosifs et plus précisément 3 kilos de TATP : un explosif très instable, prisé des djihadistes.
- Des sacs et boîtes de munitions,
- Une grenade artisanale contenant du TATP
- Un sac de boulons, des mèches, des produits chimiques de conditionnement, des bouteilles d'acétone et d'eau oxygénée.
- Une vidéo avait été trouvée le 12 avril. Elle montre l'un des deux hommes avec un pistolet-mitrailleur Uzi et avec le journal Le Monde daté du 16 mars sur lequel figure François Fillon. Il y avait aussi une inscription en arabe qui signifie la loi du Talion.
Quel attentat avaient-ils l'intention de commettre ?
Les deux hommes allaient passer à l'acte dans les tout prochains jours, selon le ministre de l'Intérieur. Le projet était très avancé. Un attentat sur le sol français. Les enquêteurs n'ont pas voulu en dire plus sur la cible visée. Mais ils avaient envoyé jeudi dernier les photos de ces deux suspects à des candidats à la présidentielle pour que leurs services de sécurité soient en alerte lors des déplacements et des meetings. Les deux suspects "cherchaient à impacter la campagne" pour l'élection présidentielle, assure une source proche de l'enquête.